Les deux premiers Turok s’en viennent débarrasser la petite dernière de Nintendo de ses antédiluviennes créatures.
Si vous n’êtes pas un gamer trop récemment devenu addict au JV et que vous n’avez pas découvert ce média avec Fortnite ou PUBG, vous avez peut-être connu la Nintendo 64, une console emblématique de la marque même si, malgré de belles petites pépites, elle aura également connu un tas de bousins immondes. Dont ne fait pas partie la licence Turok qui nous intéresse aujourd’hui.
Turok, à la base, c’était un personnage de comics dont les origines remontent aux années 50, et qui s’est vu gratifié d’une série de jeux vidéo dédiés à ses oeuvres sur diverses machines au fil du temps, comme la Nintendo 64, les PC ou encore la GameBoy. Le scénar mixait culture amérindienne (notamment quant au visuel du perso ou à certaines armes), préhistoire (oui y’avait plein des bêtes à longs crocs pas gentilles gentilles à poutrer) et technologie (parce que gros guns bien bourrins, en plus des arcs et des flèches ; hélas, les ennemis avaient les mêmes…).
Les deux premiers épisodes de Turok version JV avaient bien été appréciés des joueurs de l’époque (ce qui n’aura pas été le cas de certains autres volets de la saga), et une compilation de ceux-ci en version remastered avait vu le jour il y a quelques mois sur Xbox One. C’est désormais à la Switch d’accueillir le fameux chasseur de dinos, puisque le premier opus, Turok: Dinosaur Hunter vient de ressortir fraîchement sur le Store, contre un peu moins de 18€. Lui aussi en version remastered of course, donc avec moins de brouillard (l’ingrédient phare de la 64…) et plus de fluidité.
On pourra regretter l’absence du second opus, Turok: Seeds of Evil, un épisode nettement plus débridé et fun que son ancêtre (qui se souvient du Cerebral Bore, une sorte de missile chercheur qui creusait le crâne des ennemis ?). Cependant, point trop de larmes : ce deuxième volet est lui aussi prévu pour débarquer sur Switch dans l’année.