Le conflit empile les millions d’euros entre l’auteur des romans The Witcher, Mr Andrzej Sapkowski et le studio CD Projekt.
6 % des profits enregistrés par CD Projeckt, soit environ 14 millions d’euros, c’est la somme que réclame Mr Andrzej Sapkowski au studio polonais qui a adapté son œuvre littéraire The Witcher en une saga de jeux vidéo mondialement connue.
Cette somme, estime l’auteur à succès, représente la compensation minimale au titre de la protection des droits de l’auteur. Mais de son côté, CD Projekt estime la demande sans fondement, du fait que lors de la signature de l’accord de vente des droits de l’œuvre avec son créateur, celui-ci a refusé la proposition de CD Projekt, d’obtenir un pourcentage sur les bénéfices des jeux préférant un paiement sous forme d’un chèque important.
L’entreprise estime que la demande est sans fondement […] au regard de la somme demandée. CD Projekt RED a légitimement et légalement acquis les droits de l’œuvre de Mr Andrzej Sapkowski
Mais bien que les deux partis s’accordent sur le fait que les accords de vente ont été signés, la défense de Mr Sapkowski s’appuie sur l’article 44 de la loi des droits d’auteur, qui met en avant la compensation trop faible à un auteur comparé aux bénéfices obtenus avec l’utilisation de son travail.
De plus, l’accord signé, selon les avocats de Sapkowski, n’est valable que pour le jeu The Witcher et non ses extensions. Le duel judiciaire semble n’en être qu’à ses balbutiements et nous promet encore de nombreux rebondissements. CD Projekt veut tout de même apaiser les tensions en mettant en avant les bonnes relations professionnelles entre les camps qui s’opposent dans cette affaire.
L’entreprise espère maintenir de bonnes relations avec l’auteur, qui a inspiré les créations du studio. En conséquence, le conseil d’administration va s’assurer d’une résolution amicale de ce différend.
