Gran Turismo fait partie de ces licences qui ont su rester en vie depuis l’époque tant aimée de la PlayStation première du nom, et tout ça, en gardant toujours la même ligne directrice. Ce genre de séries est plutôt rare, surtout de nos jours, et bien souvent, le résultat final ne dépend que de la vision d’un seul homme. Dans la même veine, on pourrait par exemple citer le travail effectué par Hideo Kojima sur toute l’oeuvre Metal Gear. Kazunori Yamauchi, le papa de Gran Turismo, est le même genre d’homme, tout autant habité par sa passion. Avec le jeu qui nous intéresse aujourd’hui, Gran Turismo Sport, Kazunori Yamauchi a voulu montrer tout son amour pour le sport automobile, en proposant un titre qui serait bien plus qu’un simple jeu de voiture. Je ne vous en dis pas plus pour l’instant, mais si la ballade vous tente, je vous invite à monter à bord pour la suite de ce test vrombissant.
NB : Ce test a été réalisé sur PlayStation 4 Pro.
Gran Turismo Sport – Social jusqu’au bout des jantes
La vision d’artiste
Vous ne l’aurez sûrement pas raté, d’autant plus que tout le monde en parle depuis que Gran Turismo Sport a été annoncé, mais il ne s’agit pas d’un épisode canonique. Non ce n’est pas Gran Turismo 7, mais bien Sport, et depuis la toute première présentation, c’est ce que l’on n’a pas arrêté de nous répéter. Si vous espériez une suite à Gran Turismo 6, alors il faudra repasser car sinon vous serez forcément déçu. Ce petit point étant fait, nous allons pouvoir entamer ce test sous les meilleurs auspices.
Tel un artiste, Kazunori Yamauchi a su donner vie à sa vision grâce à tout le talent créatif du studio Polyphony Digital. Cette vision, portée par des années d’expérience, et une passion débordante pour le sport automobile, va bien au-delà du jeu de course traditionnel, et c’est sûrement l’une des choses qui nous ont le plus surpris car nous n’avions encore jamais rien vu de tel.
Mais prenons les choses à la racine avant de remonter l’arborescence. A première vue Gran Turismo Sport nous apparaît très soigné et notre arrivée dans les menus du jeu ne nous a pas laissés indifférents. Déjà à ce moment-là on ressent le respect et l’adoration de l’automobile, mais au sens noble du terme. Affichage dynamique en arrière-plan, menus exclusivement en bord d’écran pour laisser la place aux photos, petite musique lounge, petits encadrés sur l’historique du sport automobile… Bref, tout est mis en oeuvre pour nous plonger dans une ambiance, presque comme si nous nous trouvions dans une galerie d’art dédiée à l’automobile.
Rien n’a été laissé au hasard, et vous verrez qu’en plus d’être très beau à l’oeil, les menus se révèlent aussi très pratiques à l’usage, avec des raccourcis en veux-tu en voilà afin de se rendre d’un endroit à un autre sans avoir à subir des temps de chargement interminables ou à chercher trop longtemps son chemin. D’ailleurs en parlant de ça, rassurez-vous, les temps de chargement sont plutôt courts, quelle que soit votre activité, et surtout lorsque vous lancerez une course.
Une vitrine pour la PlayStation 4 Pro
Graphiquement, c’est la claque. On le rappelle, nous sommes sur PlayStation 4 Pro, mais clairement, c’est une claque. La modélisation des véhicules est poussée à l’extrême et actuellement, il n’existe rien de comparable chez la concurrence. Les environnements quant à eux ont été plutôt bien travaillés, même s’ils manquent peut-être un peu de folie parfois en ce qui concerne les circuits créés de toutes pièces. Mis à part cela, les arrières-plans sont somptueux, d’autant plus que la profondeur de champ proposée est juste démente, et les effets de lumière dynamiques à travers la végétation donnent un aspect photo-réaliste du plus bel effet. Par contre sachez que les dégâts sur les voitures sont réduits au minimum et qu’il n’y a pas de météo dynamique pour le moment. Cela peut être anecdotique pour certains, important pour d’autres, cela dépendra de vos goûts. De notre côté la météo dynamique nous manque vraiment car nous commençons à y être habitués dans beaucoup de jeux. Par contre, les dégâts visibles ou non, c’est bien quelque chose qui ne nous choque pas, pour la simple et bonne raison que le jeu prône une conduite propre et un comportement respectueux sur la piste.
Pour les plus pointilleux, sachez que vous allez avoir le choix sur PlayStation 4 Pro entre un mode privilégiant les graphismes et un, la fluidité. Si vous optez pour les graphismes le jeu pourra tourner jusqu’en 4K à 60fps et les replays seront par contre seulement à 30fps mais agrémentés d’un motion blur pour un rendu plus cinématographique, nous dirons. Dans le cas où vous voudriez plus de fluidité, vous aurez du 1080p à 60fps pour le jeu et la même chose pour les replays. Dans tous les cas, le jeu reste absolument superbe.
Les replays, quant à eux, sont comme toujours l’un des points forts du jeu. Honnêtement, on se croirait très souvent devant une course réelle. Avec Gran Turismo Sport, le rendu a atteint un niveau incroyable et chacune de nos prestations est un régale à regarder, encore et encore. Que ce soient les angles de vue, les techniques employées, le dynamisme de la caméra ou encore la gestion de la profondeur de champ, tout est absolument divin, visant toujours à mettre le plus possible en valeur les voitures, et nos performances.
Très souvent, les gens qui ne s’y connaissent pas en voitures et plus précisément en voitures de course, ont une vision erronée de ce qu’un moteur doit produire comme son. Cependant, il est vrai que les derniers Gran Turismo avaient des sons moteur un peu étouffés. Les sons sonnaient justes, mais comme s’il y avait un filtre par-dessous pour les brider. Dans Gran Turismo Sport, nous avons ressenti un sacrée évolution de manière générale, et nous sommes à présent très très proche de la réalité en termes de sons moteur.
Bien entendu, pour en profiter au maximum, nous ne pouvons que vous conseiller d’utiliser un casque de qualité, afin de ressentir au mieux de tous les petits détails audibles. Et pour encore plus d’immersion, même si les musiques du jeu sont très bonnes comme toujours, on ne peut que vous inviter à les couper, vous profiterez bien mieux de ce que les moteurs ont à offrir.
Un contenu chiche mais très divertissant
Maintenant que nous avons un peu fait le tour de la forme nous allons pouvoir nous intéresser au contenu du jeu. Gran Turismo Sport, ce n’est un secret pour personne, va être axé plus que jamais sur la compétition en ligne. Taillé pour l’e-sport, ce jeu, dans son contenu solo, ne vise qu’à nous préparer à la vraie compétition, qui, elle, se passera en ligne.
Dernièrement, nous vous parlions du mode Carrière complètement insipide de Project Cars 2 : une suite de courses visant à nous faire gagner une coupe sans intérêt à la fin du championnat, et ce au volant de plusieurs types de véhicules. Est-ce que c’est ce que l’on veut encore en 2017 dans un jeu de voiture ? Un gros contenu solo contre des IA à la peine ? Eh bien en tout cas, ce n’est pas ce que moi, en tant que joueur, je souhaite.
Gran Turismo Sport a fait le pari inverse. Le contenu solo n’est pas gargantuesque mais se révèle infiniment plus fun que chez la concurrence. Vous retrouverez dans le mode Campagne (et non Carrière ici) l’école de conduite qui prend la place des permis de l’époque, et qui aura pour but de vous apprendre les bases du pilotage. Mais vous aurez aussi des petits défis visant à vous pousser dans vos retranchements, en vous faisant partir au départ d’une course à la dernière position, et en vous demandant d’atteindre une place précise pour gagner.
Vous aurez aussi les Expériences du Circuit. Alors qu’est-ce que c’est donc que cela ? Encore une fois, cela vise à vous préparer pour aller ensuite nager dans le grand bain du online. Ici, vous devrez piloter dans un premier temps sur plusieurs petites portions d’un circuit en visant un temps donné, puis pour valider votre connaissance du circuit, vous devrez réaliser un tour chronométré complet. Il s’agit d’un excellent moyen d’apprendre parfaitement chaque section d’un circuit pour ensuite espérer faire les meilleurs temps possibles. On notera cependant que comme le jeu ne possède actuellement que 17 circuits, vous devriez en avoir rapidement fini avec ce mode de jeu.
D’ailleurs globalement, le jeu manque encore un peu de contenu. Ce qui est présent est excellent et varié, mais en quantité, on en voit rapidement le bout si l’on est un joueur expérimenté. Il en va de même pour ce qui est des achats en jeu. Après chaque course vous gagnerez des Points Miles, de l’argent, et de l’expérience. Les Points Miles vous permettront de vous rendre dans la boutique afin de récupérer des cosmétiques (stickers, jantes…), ou encore des voitures non-disponibles ailleurs. L’argent vous permettra d’acheter des voitures en concessions, et l’expérience déterminera votre niveau de pilote et débloquera du contenu au fur et à mesure. Malheureusement, et pour l’instant, tout ce que l’on peut acheter dans la boutique avec les Points Miles est ultra limité et se résume à quelques jantes, stickers et deux voitures qui étaient déjà visibles dans la bêta.
Par contre comme c’est maintenant le cas dans la plupart des jeux en ligne, vous aurez pour vous motiver à prendre le volant des voitures offertes. C’est en fait le nombre de kilomètres parcourus qui déterminera cela. Vous aurez un objectif journalier à atteindre, comme des quêtes journalières dans un MMO, et si vous y arrivez, vous aurez une voiture offerte au hasard, donc ça peut aussi bien tomber sur du bon que du moins bon, tout dépendra de votre niveau de chance. Ensuite vous aurez aussi un système de Haut Fait, et quand vous accomplirez certains objectifs, cela vous débloquera des récompenses à base de Points Miles, d’argent et d’expérience.
Une nouvelle vision du mode Carrière
Pour vous amuser, vous aurez aussi un mode Arcade qui propose de faire des courses simples avec les caractéristiques de votre choix, du contre-la-montre, du drift, des affrontements en écran partagé, et même de la VR, mais attention, seulement en 1 contre 1. En clair, rien de très neuf, tous les jeux de voitures proposent plus ou moins la même chose, à la nuance près qu’ici on peut jouer en écran partagé, ce qui n’est plus le cas partout désormais.
Mais revenons sur la Campagne de Gran Turismo Sport, et faisons un lien avec ce que nous disions au départ à propos de la vision de Kazunori Yamauchi. La Campagne nous forme, nous apprend à piloter, mais pas seulement. Ici et là, vous aurez régulièrement des petits encadrés explicatifs qui vous donneront des informations sur certains termes, mais aussi des conseils. Ces conseils sont en général des messages visant à vous transmettre une sorte d’éthique, à faire de vous des pilotes responsables et fair-play. D’ailleurs notez que vous ne pourrez pas jouer en ligne tant que vous n’aurez pas visionné deux vidéos traitant de la bonne tenue dont doit faire preuve un pilote sur la piste.
Et c’est par ce biais, et par tout ce dont nous venons de parler, que nous comprenons que ce n’est pas pour rien que le mode Campagne ne s’appelle pas le mode Carrière. Car la Carrière débute tout simplement en ligne, une fois que vous avez appris tout ce que le jeu a voulu vous enseigner. Et c’est là que Gran Turismo Sport fait fort, car pour une fois nous allons être le propre acteur de notre carrière. En partenariat avec la FIA (Fédération Internationale de l’Automobile) vous allez pouvoir courir pour le constructeur de votre choix, mais plus encore pour votre pays, dans une gigantesque compétition mettant à l’épreuve les pilotes du monde entier.
Tour de chauffe, qualifications, course, voici votre prochaine routine visant à remporter le plus de points possible pour votre nation. Et ce sentiments de faire vraiment partie de quelque chose, d’être acteur sur un événement qui a vraiment du sens en reprenant les codes et les valeurs du sport automobile, c’est ça la nouvelle version du mode Carrière de Gran Turismo. Les sensations sont grisantes, plus fortes que jamais, et le système de points de fair-play visant à faire le tri entre les pilotes respectueux et les autres est très bien trouvé. Rentrer dans un adversaire de façon violente, s’appuyer sur les joueurs pour forcer le passage, ce genre de comportement sera sanctionné, ce qui aura pour conséquence de vous faire piloter prioritairement avec des personnes aussi peu sympathiques que vous.
Pour jouer de façon plus détendue par contre, vous avez toujours le Salon qui permet de rejoindre comme son nom l’indique des salons de joueurs proposant des courses plus traditionnelles, ce qui est finalement le mode parfait pour jouer avec ses amis entre deux compétitions dans le mode Sport, qui est celui dont nous parlions plus haut. Nous noterons un bémol par contre. Les voitures utilisables dans le mode Sport étant imposées afin d’être le plus équitable possible, il est légitime de nous demander pourquoi en acheter si c’est pour quelles dorment au garage. Eh bien pour jouer dans les différents salons visiblement. Dommage, l’argent gagné perd donc une grande partie de son intérêt.
Le partage au centre de tout
Dans le domaine du partage social, DriveClub était un vrai précurseur, il était le premier à pousser autant les joueurs à communiquer entre eux lors des courses, à partager leurs captures d’écran, etc. Aujourd’hui Gran Turismo Sport vient prendre la relève et propose quelque chose de beaucoup plus poussé, correspondant beaucoup mieux aux standards actuels du partage en ligne.
Vous pourrez tout partager avec une facilité déconcertante en allant sur l’élément désiré, et ainsi le rendre disponible sur la plateforme propriétaire du jeu. Dans les menus, en vous rendant dans la partie Découvrir, vous pourrez alors voir tout ce que les joueurs ont pu mettre en ligne, que ce soient des photos, ou des replays, ou même encore des livrés (habillage de la voiture) qu’il vous sera même possible de récupérer à la volée si vous possédez la même voiture que le joueur en question. C’est très intuitif et vraiment plaisant à parcourir, d’autant plus qu’il y a une quantité folle de nouvelles choses ajoutées tous les jours. Si vous vous demandez pourquoi le jeu se contente de proposer du partage au sein même du jeu, c’est parce que la PlayStation 4 propose déjà tout ce qui est envoi sur les réseau (Facebook, Twitter, etc.) et même la mise en ligne de vidéos sur Youtube.
Vous verrez, vous vous prendrez vite au jeu des séances photo dans les environnements les plus beaux du monde, et une fois que vous vous serez pris au jeu, il y a des chances que vous y passiez des heures. Les voitures étant tellement bien modélisées que leur incorporation dans des environnements réels parait totalement naturelle. Ensuite, le mode photo, le même que vous pourrez utiliser lors de vos replays, vous permettra de jouer avec toutes sortes d’effets et de techniques photographiques afin d’obtenir les clichés les plus beaux et les plus originaux pour les partager avec la communauté.
Les livrés dont nous parlions tout à l’heure sont aussi un bon moyen de passer des heures dans les options afin de créer les plus beaux habillages pour vos voitures, d’autant plus que comme nous l’avons dit, en les partageant, d’autres joueurs pourront avoir le plaisir de se les approprier et ainsi faire découvrir davantage vos talents de créateur. Vraiment, tout ce qui gravite autour de l’aspect social est ultra complet, poussé au maximum et comme c’est d’une facilité folle à utiliser, on s’y plonge généralement vite et pour longtemps. Le revers de la médaille de ce tout-connecté, et ce n’est pas du tout anecdotique pour le coup, c’est l’impossibilité de sauvegarder tant que nous ne sommes pas connecté à internet. Une connexion n’est pas obligatoire pour jouer, mais elle l’est pour sauvegarder, afin que toutes les données soient unifiées à tout instant. Il s’agit à notre sens du gros point noir du jeu, mais malheureusement, les jeux à connexion obligatoire commencent à devenir nombreux.
Des sensations fidèles à la série
Nous arrivons dans la dernière ligne droite de notre test et nous vous avons gardé ce qui concerne le gameplay pour la fin. Gran Turismo Sport se veut vraiment plus accessible que les épisodes précédents et ne constituera donc pas une offre axée simulation comme peut l’être Project Cars 2 par exemple. Pour autant, cela ne veut pas dire que Gran Turismo Sport constitue une offre de jeu arcade. En effet, il faut distinguer les nuances qu’il peut y avoir entre les simulations et juste garder en tête que l’une sera plus poussée qu’une autre. Nous pouvons alors dire que sur une échelle de 1 à 10, Gran Turismo Sport sera à 5, Project Cars 2 à 7 et Assetto Corsa à 9.
Maintenant que vous visualisez un peu mieux, rentrons un peu plus dans le détail. En fait ce que le jeu nous propose, c’est de la simulation dans la conduite, dans l’approche de la course et du sport automobile, avec tout le « package », en y mettant les formes. Cependant, contrairement aux autres, vous n’aurez pas à gérer la température de vos pneus, et vous n’aurez pas à gérer les changements climatiques.
Malgré tout, vous pourrez toujours, comme avant, aller dans votre garage et pour chaque voiture, pour chaque circuit, vous créer des sets de réglages afin d’en tirer les meilleures performances possibles. Idem pour tout ce qui est des assistances au pilotage, celles-ci brident clairement le plaisir de conduite car ils vous empêchent de ressentir un bon nombre de sensations. Par exemple, avec un contrôle de stabilisation au maximum vous ne risquez pas de pouvoir exploiter la glisse dans les courbes et les virages ou encore de ressentir ce petit moment intense où le contrôle de la voiture vous échappe, mais que vos talents de pilote vous permettent de dompter la bête.
Il s’agit donc d’une simulation accessible à tous, et qu’importe votre passif et votre style de jeu à la base, vous pourrez vous amuser dans Gran Turismo Sport. Si vous n’êtes pas un bon joueur, vous ne le deviendrez pas plus ici, mais au moins, vous pourrez prendre du plaisir et ne pas vous sentir frustré, surtout en jouant à la manette. Le volant sera un plus indéniable pour les passionnés, mais la majorité des joueurs sont à la manette, il s’agit d’un jeu console, il était donc de bon ton de tout faire pour rendre le jeu sensationnel à la manette.
Résultat ? Les sensations sont belles et bien là et vraiment très agréables, il y a ce feeling très Gran Turismo qu’on retrouve tout de suite, dès le premier départ. Les courses s’enchaînent de façon jouissive et on en redemande continuellement. Cerise sur le gâteau, trois configurations sont disponibles et on retrouve les bonnes vieilles commandes du temps où la DualShock n’existait pas encore, nous proposant de jouer avec la croix directionnelle et en accélérant/freinant avec croix/carré. Il est aussi possible de jouer de l’accélérateur avec le joystick droit, ou même, soyons fou, de nous servir de notre manette comme d’un volant. Nous ne recommandons pas la dernière méthode pour les joueurs experts, mais sachez quand même que ce système répond bizarrement bien et se trouve surtout être très jouable. Comme quoi, toujours essayer avant de pester, car on n’aurait pas parié dessus au départ.
Enfin, dommage que le rallye reste anecdotique, plutôt là pour nous rappeler aux bons souvenirs de l’époque des voitures surpuissantes du fameux Groupe B, que pour nous apporter une réelle plus-value. Plus fun qu’il n’y parait au premier abord, il n’a pas pour vocation d’être plus qu’un simple mode de jeu à jouer en marge de la « vraie » compétition, qui elle, se jouera naturellement en ligne dans le mode Sport. Pas si mauvais au final donc, mais mal exploité et pas assez mis en avant.
Conclusion Gran Turismo Sport
Un vent d’air frais souffle sur la série avec ce Gran Turismo Sport, et nous apporte un résultat qui va diviser les joueurs. Plus accessible et complètement orienté vers le online, ce nouvel opus laissera les puristes du solo sur le carreau. Cependant, pour les non-réfractaires qui souhaiteraient s’ouvrir à une nouvelle façon de vivre l’expérience Gran Turismo, alors vous aurez de quoi être complètement ravi. Le mode Carrière se transpose littéralement en ligne et c’est en prenant part à la compétition réelle cette fois, que vous vous construirez votre propre carrière en affrontant le monde entier. Vitrine technologique de la PlayStation 4 Pro, Gran Turismo Sport impressionne sur cette dernière et nous offre des graphismes absolument somptueux, ainsi qu’un enrobage soigné et luxueux qui ne manquera pas de séduire les amoureux d’automobile, ainsi que les passionnés de sport mécanique. Dommage que la fête ne puisse pas battre complètement son plein, notamment à cause d’une connexion obligatoire pour les sauvegardes, et d’un contenu un peu chiche à tous les niveaux, sans compter le rallye dont le jeu ne fait qu’effleurer la surface.