Nous l’évoquions il y a quelques jours, la dernière itération de la série de shoot’em up survoltés s’exporte enfin sur mobile, voyons donc si le support est adapté à la pratique de ce jeu nécessitant une adresse et des réflexes bien aiguisés. Plongeon dans Geometry Wars 3: Dimensions, décollage immédiat.
iOS : 4.99€ / Android : non dispo
Test Geometry Wars 3: Dimensions sur mobile
Un contenu bien fourni
Avant d’entrer dans le vif du sujet, autorisons-nous un petit cours d’Histoire. Le premier Geometry Wars n’était à l’origine qu’un mini-jeu présent dans le titre Project Gotham Racing 2, sur Xbox. C’était en 2003. Et si, douze ans après, la série existe toujours, c’est dire l’engouement qu’avait provoqué ce premier jet fondateur. En 2014, Geometry Wars 3: Dimensions (qui n’est absolument pas le troisième Geometry Wars à avoir vu le jour) paraissait sur PC ainsi que consoles de salon Microsoft (voir notre test) et Sony, et c’est ce même titre qui nous parvient finalement sur iOS aujourd’hui. Mais de quoi ça s’agit-ce-t’il, me demanderez-vous ? Les Geometry Wars sont des shoot’em up assez simples de conception, dans lesquels le joueur se trouve aux commandes d’un petit vaisseau de forme géométrique, qui va se retrouver confronté, en arènes fermées, à des myriades d’autres éléments géométriques de couleurs et de patterns variables, qu’il va s’agir de dézinguer en tirant dessus tout en jouant d’adresse pour éviter le contact direct. Vous l’aurez deviné, le scoring est de mise dans ces titres, c’est même l’un des seuls objectifs dans Geometry Wars. Néanmoins, ce constat pourrait sembler un peu réducteur au vu de la richesse de Geometry Wars 3: Dimensions, poursuivons donc notre description. Le jeu offre d’emblée cinq modes dits « classiques » : Temps Limité (le plus de points possibles en un certain temps), Vague (un jeu de survie où il s’agit d’obtenir le plus gros score avec une seule vie), Pacifisme (où l’on ne peut pas tirer et où il faut éliminer les ennemis en déclenchant des portails explosifs), Evolution (pareil que Vague mais avec 3 vies) et le plus fun selon moi, Roi, dans lequel vous ne pouvez tirer que lorsque vous vous trouvez à l’intérieur de cercles spéciaux, qui ont la fâcheuse tendance à se déplacer au mauvais moment. On a déjà bien de quoi faire avec tout ceci, mais c’est compter sans les Niveaux Spéciaux qui reprennent plus ou moins les mêmes règles, ainsi que le mode Aventure, composé d’une cinquantaine de stages, chacun avec ses règles prédéfinies parmi celles mentionnées ci-dessus, et entrecoupés de boss-fights haletants. A chaque stage, bien entendu, divers paliers de points seront imposés, chacun rapportant 1 étoile, sur 3 disponibles par niveau. Les amoureux de perfs et de scoring seront aux anges.
Un shoot résolument adapté au tactile
D’autant que la difficulté est exponentielle, on s’en doute bien. Si les premiers stages font figure d’entraînement façon promenade de santé, on se retrouve vite submergé par des hordes entières d’ennemis, chacun affichant un schéma de déplacement propre (ceux qui flottent comme une méduse au gré des vagues, les rapides qui foncent tout droit, les petits malins qui évitent soigneusement vos tirs…). Les réflexes sont constamment mis à rude épreuve, et Geometry Wars 3: Dimensions revêt bien vite des allures de manic shooter en dépit de ses graphismes épurés. Heureusement, les contrôles sont au poil, et la simplicité qui règne sur la série de ce point de vue-là fait que le jeu s’adapte parfaitement au gaming tactile. De fait, Geometry Wars a plus ou moins démocratisé la tendance du twin stick shooter, à savoir ces jeux de tirs qui ne se jouent qu’avec deux sticks : le gauche pour déplacer le vaisseau, et le droit pour orienter le tir (qui peut ici se faire automatiquement, un bon point de plus). Dans Geometry Wars 3: Dimensions sur mobile, on retrouve cette aisance, et vous pourrez même paramétrer vous-même comme il vous plait vos sticks à l’écran (fixes ou non, etc.). Et puis, il serait bon de signaler ce qu’apporte en plus de ces ancêtres ce nouvel opus de la licence. Sachez tout d’abord que vous pourrez customiser, à l’aide de monnaie trouvée dans le jeu, le drone qui vous accompagnera en fonction du rôle que vous souhaitez qu’il joue (défense, attaque, etc.). Et puis, grosse évolution : alors que certains niveaux offrent uniquement une surface plane comme dans les anciens Geometry Wars, la plupart arborent désormais des formes en 3D (cubes, ovales, ronds, et autres formes diverses) qui apportent un côté plus imprévisible et plus jouissif au concept, et l’on se rapproche alors du gameplay d’un Super Stardust, pour ceux qui connaissent le nom. Excellent. Geometry Wars 3: Dimensions vaut donc largement le prix qu’il demande, du fait qu’il est impeccablement adapté au support mobile. Une belle réussite, à la réalisation « techno » graphique et sonore bien léchée, ce qui ne gâche rien.
Voici le trailer du jeu dans sa version console. Retrouvez toutes les informations de Geometry Wars 3: Dimensions sur son site officiel.