Test Does not Communute sur mobile
Les joies de la circulations
Does not Commute est un titre un peu étrange et particulier. Pas dans son background (on a affaire à plusieurs individus ayant chacun un véhicule, un travail et des motivations propres), mais plutôt dans son exécution. Il se déroule dans plusieurs quartiers d’une ville quelconque, avec rues, maisons, ponts, plages, etc. Au début du jeu, on vous présente un premier personnage, que vous devez amener d’un point de départ à un point d’arrivée, avec des contrôles très simples : le véhicule roule de lui-même, et vous n’avez qu’à appuyer à droite de l’écran pour tourner à droite, et à gauche pour tourner à gauche. Bien entendu, chaque véhicule en présence est différent, et certains s’avèrent plus maniables que d’autres (moto, bus scolaire, bateau…). Une fois votre personnage sorti de la scène, vous vous occupez du suivant, et ainsi de suite jusqu’à ce que tous vos véhicules aient quitté les lieux, après quoi vous passez au quartier suivant. Cependant, là où les choses se compliquent, c’est dans le fait qu’à chaque personnage que vous jouez, vous rencontrez sur la route les autres véhicules que vous avez dirigés avant ; or, comme tout ce petit monde emprunte parfois les mêmes voies et est amené à se croiser, l’accident devient rapidement difficile à éviter. Et pourtant, l’adresse est de mise dans Does not Commute, car le moindre accrochage, avec le décor ou les autres conducteurs, vous fait perdre beaucoup de vitesse, et donc de temps. Car oui, l’ennemi principal ici, c’est le timer.
Une course contre la montre
Vous débutez la partie avec 60 secondes devant vous, et le temps s’écoule inexorablement au fil de vos parcours, donc il va s’agir de calculer les bonnes trajectoires afin d’éviter que vos conducteurs n’aient d’accidents, faute de quoi le game over sanctionnera l’arrivée du timer à zéro. Au fil de vos progressions, le jeu placera à droite à gauche des bonus de temps (de 10 ou 20 secondes) à récupérer, mais ils sont généralement peu aisés d’accès, attention donc à ne pas perdre plus de temps en cherchant à les ramasser qu’ils ne vous en accorderont si vous parvenez à passer dessus. Egalement, vous allez acquérir par moments des options à utiliser pour vos véhicules, selon votre bon vouloir, comme un accélérateur ou une protection, à vous d’en faire bon usage. La réalisation du jeu est très plaisante, avec sa vue de dessus simple mais efficace, la rejouabilité est importante (ne vous attendez pas à terminer le jeu au premier run), et les mises en situation, matérialisées par quelques mots sur les motivations de chacun pour prendre le volant à ce moment précis, apportent un aspect contextuel appréciable ainsi qu’une touche d’humour et de cynisme bienvenue. Pour terminer, sachez que Does not Commute est gratuit sur chacune des plateformes, vous allez donc pouvoir vous y essayer sans craindre de regretter votre acquisition. Il dispose d’une unique option d’achat, d’un montant d’environ 2€, qui vous permet d’activer des check-points entre chaque quartier afin de ne pas tout recommencer au début à chaque fois, ce qui ne constitue pas une contrainte insupportable.
Un petit jeu étonnant et original, à essayer.
