Focus Home Interactive possède décidément un très beau catalogue de sorties pour 2016. Alors que l’éditeur pourra toujours se baser sur quelques valeurs sûres, il n’hésite pas à faire quelques paris et à sortir des jeux un poil plus originaux. C’est le cas avec Space Hulk Deathwing, sorte de Left 4 Dead dans l’univers de Warhammer 40k, et plus précisément du jeu de plateau Space Hulk, développé par Streum On, studio français notamment à l’origine de l’étrange mais sympathique E.Y.E: Divine Cybermancy. Dans le cadre de la présentation de son catalogue ayant eu lieu le 23 février, LightninGamer a ainsi eu le droit de voir une petite demi-heure du titre.
Preview de Space Hulk Deathwing
En développement depuis deux ans, Space Hulk Deathwing nous met dans la peau d’un Libraire du chapitre Deathwing, ou plus simplement un imposant titan d’acier armé jusqu’aux dents. Avec nos quelques équipiers, nous sommes envoyé mener l’enquête sur un Space Hulk, sorte d’amoncellement de morceaux de roches et de vaisseaux, d’où provient un étrange signal radio. La démo commence donc pas les premiers pas à l’intérieur du vaisseau exploré, où on se fait très vite attaquer par des Genestealers. Accompagné de deux alliés, l’assaut est rapidement repoussé mais dure suffisamment longtemps pour remarquer un feeling des armes au poil et, malheureusement, un peu trop de head-bobbing. A la manière d’un Left 4 Dead, les assauts des aliens ne s’arrêtent jamais vraiment, même si un AI Director gère leur comportement. En effet, un Genestealer isolé ne vous foncera pas bêtement dessus et ira plutôt chercher ses congénères pour vous attaquer par derrière. D’autres tenteront de vous encercler pour vous bloquer tandis que certains vous pilonneront à distance. On dénombre d’ailleurs 15 types d’ennemis différents, chacun bénéficiant de ses propres capacités. Un des développeurs présents a ainsi défini le titre comme résolument « hardcore », taillé pour être joué de manière tactique entre amis. Les dégâts sont par ailleurs localisé,s que ce soit sur les ennemis ou sur notre personnage. On pourra, par exemple, se faire casser une jambe, ce qui diminue sensiblement notre vitesse de déplacement. Pour se soigner, pas question d’utiliser un kit de soin, il s’agira de retourner à l’avant-poste pour que notre armure soit réparée. Les alliés tombés au combat pourront d’ailleurs y être ressuscité, mais seulement deux ou trois fois.
Les amateurs de gore ne seront par ailleurs pas en reste, il est très facile de démembrer nos assaillants, d’autant plus que les textures des membres virevoltant et du sang éclaboussant les murs sont plutôt détaillées, le titre tournant sur Unreal Engine 4.
Space Hulk Deathwing n’est pas pour autant un pur FPS. En effet, un arbre de capacités divisé en cinq branches nous permettra d’évoluer vers un type de jeu en particulier. Les amoureux du corps à corps pourront ainsi bénéficier de capacités spéciales et avoir accès à des armes plus puissantes tandis que les Psykers en l’herbe auront la possibilité de pulvériser ou carboniser l’ennemi. L’intérêt du titre se montrera donc probablement une fois des capacités de haut niveau débloquées, lorsque les modes de difficulté plus élevés seront abordables. Space Hulk Deathwing est pour l’instant prometteur. Si la démonstration était malheureusement courte, le gameplay du titre semble jouissif et parfaitement adapté à la coopération. Si son intérêt tient sur la longueur, ce FPS a clairement le potentiel pour être un grand jeu. Si la sortie PC est sûre, les développeurs préfèrent ne pas s’avancer à propos d’une sortie sur console. Aucune date n’a malheureusement fuité à ce propos.