Quelques détails sur PES 2016 !
Nous vous en parlions ici même sur LG, la démo de PES 2016, la simulation de football de Konami, est téléchargeable depuis aujourd’hui sur le Xbox Live et le PSN. Après quelques matches, nous vous livrons nos premières impressions. Sachez pour commencer que la démo nous offre la possibilité de jouer un match de 6 à 10 minutes dans son intégralité. Vous avez la possibilité de choisir parmi 5 clubs : le Bayern de Munich, la Juventus de Turin, la Roma, les Corinthians et Palmeiras ainsi que 2 équipes nationales : la France et le Brésil.
Tout droit débarqué de FIFA 15, c’est avec une certaine surprise que je découvre le menu d’avant-match. L’affichage est plutôt austère, pas réellement intuitif lorsqu’on ne connaît pas et nécessite une vue parfaite pour distinguer les différentes catégories composant ce menu. On reconnaît cependant très bien la patte de Konami ici et les similitudes avec un certain ISS 98 sont relativement nombreuses et auront au moins eu le mérite de me plonger dans de profondes et agréables réminiscences. Une fois ces détails mis de côté, on s’attarde sur les différentes options qui nous sont proposées. Et pour le coup, je reconnais que les développeurs, comme chaque année, arrivent à surpasser son concurrent direct au niveau des choix tactiques. Bien que là encore assez brouillon, de nombreuses possibilités nous sont offertes pour modifier le comportement de nos coéquipiers et leur positionnement. Les options sont donc nombreuses au point que chacun pourra paramétrer son équipe comme bon lui semble à la manière d’un véritable entraîneur. Un point très positif donc pour ce PES 2016. Une fois votre formation et votre composition d’équipe établies en fonction de la forme de chaque joueur, votre maillot sélectionné et le stade choisi entre celui de la Juve et des Corinthians, le match peut alors débuté.
Disons-le d’entrée pour les joueurs de la Xbox One, un net progrès a été apporté graphiquement de manière générale. Mais il est important de scinder cette analyse en 2. Tout d’abord, les graphismes en match, bien que plus beaux que l’année passée avec des couleurs plus vives et une meilleure résolution laisse transparaître quelques fausses notes : les joueurs sont plutôt grossiers avec une caméra un peu éloignée. C’est d’autant plus regrettable qu’à l’inverse les ralentis montrant les joueurs de prés sont assez impressionnants. La modélisation des joueurs est criante de réalisme et dépasse de loin FIFA de ce point de vue là. Comme chaque année me direz-vous. Certes, mais d’autant plus sur cet opus. Jugez en par vous même avec ce screen pris de Paul Pogba. Mais attendons de voir FIFA 16 pour réellement pouvoir comparer.
Qu’en est-il maintenant du gameplay de ce PES 2016 ? Et bien là encore, je suis mitigé. Sans doute par habitude, je trouve les phases défensives moins enthousiasmantes que celles de son concurrent et me laisse sur une impression de « retour en arrière ». Trop assistée, la défense nécessite d’avoir son pouce bien enfoncé sur la touche A (croix pour la PS) pour foncer sur son opposant et tenter de lui subtiliser le ballon. Aucun timing ni précision n’est requis pour s’emparer du ballon. C’est bien dommage. Les gardiens quant à eux sont aussi catastrophiques, voire pires, que dans FIFA 15 (si si c’est possible). En revanche, malgré cette sensation de « ping-pong », la construction m’a relativement satisfait, en raison notamment d’un bon positionnement des joueurs de l’équipe que l’on contrôle. Les passes sont également puissantes et souvent plus réalistes que son homologue de chez EA et on prend un certain plaisir dans les phases de possession de balle. Les dribbles sont moins présents et moins dévastateurs dans PES 2016 que du côté de son rival, mais se rapproche donc davantage de la réalité, et ce n’est pas un mal.
En résumé, PES 2016, qui voit sa côte de popularité revenir à la hausse depuis 2 ans, bien que toujours un cran derrière FIFA, continue son petit bonhomme de chemin. Si beaucoup de choses restent à corriger tels que le système défensif, les graphismes en jeu, certaines animations de joueurs (Robben court toujours comme un pingouin), d’autres sont très plaisantes et resserrent encore plus le fossé qui s’était creusé avec son concurrent. La modélisation des joueurs en ralenti est bluffante, les tactiques nombreuses et une construction offensive intéressante qui satisferont pleinement les puristes. Attendons donc maintenant de voir ce que nous vaudra la version finale de PES 2016 et d’un autre côté celle de FIFA 16.