Egglia : l’elfe Chabo montre son nez (et son chapeau pointu) chez nous.
Haaa, l’amnésie, ce ressort scénaristique tellement sollicité au sein de l’industrie vidéoludique pour justifier la découverte d’un univers complètement inconnu… Un élément important dans le jeu fraîchement paru en Europe sur mobiles / tablettes iOS et Android, Egglia, ou plus exactement, Egglia: Legend of the Redcap. Rien à voir avec The Legend of Zelda: The Minish Cap, quoique…
Egglia nous narre l’histoire du monde de, heuuuu… Egglia, fractionné en plusieurs morceaux enfermés dans des œufs à cause d’une puissance néfaste. Mais un jour, un elfe / démon au rouge chapeau (d’où le titre, et à ne pas confondre avec un elfe à chapeau vert) tombe du ciel sans aucun souvenir, mis à part qu’il possédait deux cornes sur le front et qu’elles sont désormais coupées. Pas besoin d’avoir fait des études pour comprendre que ce nouvel arrivant devra se faire le sauveur de la contrée d’Egglia, et partir en quête de ces œufs mystérieux afin de libérer progressivement les lieux de l’emprise maléfique.
Chabo (notre elfe en question) s’embarque donc dans une quête RPG-esque qui lui donnera l’opportunité de rencontrer moult PNJ, mais aussi de déglinguer du méchant à tout-va et de gérer un village dont la croissance dépendra de vos prouesses. Tout un programme qui promet de longues heures de jeu, d’autant que les gens derrière ce nouveau RPG ne sont pas de sombres inconnus.
De fait, les membres responsables d’Egglia ont déjà un passif dans le domaine, et un passif sérieux. L’un avait officié sur la saga Kingdom Hearts, un autre sur la série des Mana, encore un autre sur Mother 3 (la suite du génial Earthbound de la Super NES)… Que du beau monde.
Quant aux combats, la vidéo ci-dessous semble indiquer de l’affrontement au tour par tour, avec un système de cases et des lancers de dé pour déterminer notre marge d’action.
Venons-en maintenant aux deux petits bémols qui pourraient venir plomber Egglia, qui ressemble fortement à un grand jeu en puissance sur mobile : il a choisi le modèle premium contrairement à bon nombre de concurrents, et il vous en coûtera donc 10,99€ pour l’obtenir. Et deuxièmement : il nécessite une connexion Internet constante, ce qui lui a déjà valu un bon paquet de critiques. Ho, et au fait… Il n’est disponible qu’en anglais, ce qui pourrait constituer un troisième grief pour certains.
Si ces deux critères (ou trois) ne vous posent pas de problème, vous devriez avoir affaire à un titre de qualité…