Le premier Death Stranding avait bousculé le monde du jeu vidéo par son approche radicale centrée sur l’exploration lente et un scénario franchement alambiqué. Mais à en croire la presse spécialisée jeu vidéo, Death Stranding 2: On The Beach sera beaucoup plus accessible aux nouveaux joueurs et surtout plus orienté action que son grand frère. Devant l’inquiétude des fans, le créateur Hideo Kojima a pris soin de tempérer ces analyses pour rassurer les amoureux du précédent épisode.
« S’il existe un maître sachant combiner le plaisir d’un jeu avec la satisfaction d’un récit, alors ce maître est Kojima » J.J Abrams
À en croire les journalistes invités à Tokyo le mois dernier pour s’essayer au titre, les prochaines aventures de Sam Porter se distinguent des précédentes par leur rythme accéléré manette en main mais aussi narrativement. Les différentes rédactions ont notamment mis l’emphase sur un système de combat plus poussé : davantage d’armes, des munitions abondantes et plusieurs options de combat au corps à corps. De l’avis de certains, le jeu ressemble presque plus à un Metal Gear Solid VI qu’au premier Death Stranding.
Dans ce dernier, le personnage principal était aussi vulnérable que lourdaud et devait idéalement éviter d’être repéré par ses adversaires qui pouvaient facilement l’envoyer dans l’au-delà. Désormais, Sam va pouvoir faire parler la poudre comme un gros bras de film d’action ou privilégier une approche tactique avec plus d’agilité et de vitesse qu’auparavant.
Même au niveau de l’exploration, notre livreur préféré aura bien plus vite accès à des véhicules, des téléportations moins contraignantes et pourra plus facilement construire des infrastructures salutaires (tyroliennes, autoroutes, abris, monorail et rampes de vitesse) dans l’environnement d’abord mexicain puis australien de Death Stranding 2 qu’il ne le faisait dans les Etats-Unis du premier volet.
Des nouveaux décors permettant aussi de varier les biomes et les paysages, pour renforcer cette impression de dynamisme à l’aide d’environnements plus diversifiés mais aussi évolutifs :
- Un cycle jour/nuit
- Des tremblements de terre et éboulements
- Des crues de rivières et autres obstacles aquatiques en fonction de la météo
- Des animaux sauvages et une flore plus présente
Hideo Kojima : « Je ne veux pas simplement recréer ce qui existe déjà dans le monde, je veux créer quelque chose de nouveau. »
Cette phrase résume à elle seule la carrière de d’Hideo Kojima, commencée en 1986. C’était chez Konami pour le tout premier Metal Gear sur MSX et déjà, il signait un jeu qui deviendra précurseur du genre infiltration. Si on peut évidemment noter dans son œuvre des thématiques récurrentes, Kojima a toujours voulu surprendre en retournant les codes de sa propre création. Si vous êtes assez vieux pour vous souvenir du tollé qu’avait provoqué le remplacement de Snake par Raiden dans Metal Gear Solid 2, vous voyez de quoi on parle.
Car ce genre de pari, Kojima en a donc toujours fait, et cela paye ! En effet la série Metal Gear est l’une des plus appréciées de l’histoire du jeu vidéo. Nicolas Winding Refn, un autre réalisateur participant aux Death Stranding loue ainsi « Les petits détails auxquels il s’attache, c’est ce qui fait la différence », et Kojima est en effet connu pour son approche quasi-obsessionnelle des mécaniques de ses jeux toujours très pointue. Un souci du détail qui fait souvent des merveilles, y compris dans la quête de Sam aux boîtes et colis.
Carton plein et plein de cartons
Mais attention, Death Stranding n’est pas un jeu de chasse au lootboxes. Si certains éléments du jeu y ressemblent parfois, comme des conteneurs et des cartons contenant divers objets utiles, ils ne sont pas générés aléatoirement et ne nécessitent pas de dépenser de l’argent réel. En outre, certains éléments peuvent être considérés comme des récompenses pour avoir accompli certaines tâches annexes, mais il ne s’agit pas non plus de lootboxes.
Sans lootboxes, les joueurs n’ont pas de sentiment d’excitation et d’anticipation, ce qui peut être comparé au fait de jouer dans un casino en ligne où vous ne savez pas ce qui va tomber sur la bobine lorsque vous jouez aux machines à sous, par exemple. Cela ajoute un sentiment de dynamisme et d’attente supplémentaire du meilleur résultat. Une fois familiarisé avec les meilleures options de casino au Canada, vous pouvez en choisir un qui répond à toutes les exigences et qui dispose d’une grande variété de jeux dans son arsenal.
Death Stranding 2 : plus grand public ?
Kojima s’en défend. Selon lui, il ne s’agit pas de ratisser plus large, et cela ne l’a d’ailleurs jamais été. Lorsqu’il parle du premier épisode sorti en 2019, il dit « je constatais que quatre personnes sur dix adoraient le jeu, tandis que six disaient qu’il était épouvantable. Pour moi c’est un bon équilibre ». Le ton est donné. Il ne s’agit donc pas de faire des concessions mais au contraire d’enrichir le gameplay en offrant plus de possibilités aux joueurs : « le jeu reste fondamentalement axé sur la livraison de marchandises, mais les combats sont devenus plus flexibles ».
De plus, ces possibilités ne sont pas totalement gratuites puisqu’elles s’acquièrent avec un système de progression qui repose sur 12 niveaux d’aptitude. Et qui s’améliorent en fonction de vos approches préférées : « vos statistiques évolueront selon vos choix, et seront donc différentes de mes stats et de celles des autres joueurs ». Un jeu pour tous donc, mais pas de la même manière.
En conclusion, si Death Stranding 2 semble en effet plus accueillant que son illustre prédécesseur, ce n’est pas parce qu’il sera moins complexe. Au contraire, il s’annonce plus riche que jamais pour offrir à chaque joueur une expérience différente, à l’instar de ce que Tears of the Kingdom avait fait après Zelda: Breath of the Wild.
(En collaboration avec Casinocanada.com)
Death Stranding est enfin disponible sur Xbox (il était temps)
Riku
Hideo Kojima – Ses projets touchés par la grève des acteurs
Léo Delacroix
Konami explique l’origine de Metal Gear Solid Delta: Snake Eater
Bear