Dans la lignée de Dragon Ball Super, mais sans plus.
Récemment sorti en avant-première dans quelques salles française, Dragon Ball Super: Broly a attiré les fans de tous horizons, visant le public nouveau créé autour de la licence Dragon Ball Super et les anciens fans, toujours présents après les diverses sagas déjà existantes. Le film nous est présenté ici comme la suite de la série Dragon Ball Super et ne tient pas compte des précédents films de 1993 et 1994.
Le film débute alors sur une séquence assez longue d’une bonne trentaine de minutes nous remettant dans le contexte que les fans connaissent déjà, l’extinction des Saiyaen par Freezer et la mise en contexte de l’exil de Broly, fils de Paragus, puissant Saiyan anciennement sous le commandement du père de Vegeta. Le film nous remontre alors tous les événements, pour permettre aux non-initiés de comprendre l’univers et potentiellement les enjeux du film.
Enjeux qui d’ailleurs disparaîtront assez rapidement pour laisser place à 1 heure (oui oui 1 heure entière), de combat non-stop entre les différents protagonistes. Broly et son père retournant auprès de Freezer, qui les emmena sur Terre pour les voir affronter Son Goku et ses amis.
S’ensuit alors un déluge d’effets spéciaux et une animation aux petits oignons, qui vous décollera la rétine de plaisir durant toute la durée du combat. Enchaînant les attaques dévastatrices puis les transformations habituelles, les différents combattants s’affronteront dans un combat haletant (certes à l’issue connue) repoussant les limites de l’animation japonaise telle que nous la connaissons.
On notera alors plusieurs points négatifs sur ce film, l’histoire insipide, et une bande-son vraiment en décalage par rapport à l’univers de Dragon Ball, ce qui gâche un peu l’orgie visuelle que nous présente le studio. Le film reste néanmoins très bon si on est néophyte à l’univers Dragon Ball ou si l’on cherche juste à regarder un film Dragon Ball bourré d’effets spéciaux sans se prendre la tête.