Les oppressions systémiques envers la gent féminine se suivent et ne se ressemblent pas. C’est au tour d’Activision de tomber dans les méandres de la justice américaine. Une enquête avait été ouverte il y a deux ans pour permettre de déterminer dans quel environnement nocif les employées évoluaient. Le couperet tombe sans surprise : l’environnement est on ne peut plus toxique.
Un certain nombre d’employées ont rapporté des faits qui hérisseraient le poil à plus d’une personne. Des femmes de l’entreprise se sont vues être draguées très lourdement, ou même carrément victime d’agressions sexuelles. Malheureusement, que ce soit dans l’industrie du jeu vidéo ou ailleurs, les femmes sont bien malgré elles les victimes de l’histoire.
Une salariée de chez Activision s’était malheureusement donnée la mort suite à un voyage d’affaire avec un collaborateur masculin. Des photos nues d’elle avaient d’ailleurs circulé au sein même de l’entreprise, ce qui, vous vous en doutez, n’a probablement pas dû l’aider. Suite à ces accusations, la direction a tenté de redresser la barre avec un communiqué officiel qui accusait d’ailleurs les victimes de dénoncer des choses déformées ou même faisant partie du passé de Blizzard. Cependant, un autre communiqué de presse condamnait fermement les agissements dénoncés sans pour autant apporter de réelle solution au problème. Au-delà des accusations à caractère sexuel, d’autres femmes ont dévoilé au grand jour les difficultés qu’elles éprouvaient concernant les promotions et autres évolutions contrairement à leurs homologues masculins.
Tous ces problèmes soulignés et dénoncés ne font que mettre en lumière et renforcer cette culture néfaste qui semble avoir bien du mal à quitter nos sociétés. Il nous suffit simplement de nous souvenir du mouvement #MeToo et de l’affaire Weinstein qui avait secoué les États-Unis. Rappelons que le mouvement sociétal #MeToo avait permis la libération de la parole des femmes victimes de harcèlement sexuel.
Il serait intéressant de songer à des solutions concrètes pour endiguer ce type de comportements qui sont, à notre sens, graves et fermement condamnables. Malheureusement, d’autres studios (comme Ubisoft pour ne citer qu’eux) font eux aussi partie des mauvais élèves avec ces pratiques toxiques. Il est difficile de ne pas voir que les choses évoluent, de manière très lente dirons-nous. Mais l’évolution est bel et bien présente et la parole des victimes est de plus en plus prise en compte, ce qui est d’ailleurs le plus important.
#MeToo – Le jeu vidéo gagné par les scandales d’agressions sexuelles
n1co_m
Les femmes dans l’industrie du jeu vidéo – We can do it !
Team NG+
Harcèlement sexuel et jeux vidéo : Ubisoft fait la Une de Libé
n1co_m