Mortal Kombat X est enfin sorti sur nos dernières consoles de salon, et c’est tant mieux pour nous, joueurs assoiffés de sang. Il ne se passait pas un seul jour sans que le titre de NetherRealm Studios et High Voltage Software ne s’invite dans les unes de la presse vidéoludique. Il est vrai que ce dernier volet de cette saga emblématique nous a vendu du rêve durant ces longs mois avec ses images et trailers. Alors que donne cette licence vieille de vingt-trois ans ? Arrive-t-elle à bout de souffle ? Relève-t-elle encore le défi ? Le seul moyen de connaitre les réponses à ces questions, c’est de prendre connaissance de notre test.
Test de Mortal Kombat X sur Xbox one
Round 1, fight!
Mortal Kombat X est la suite (logique) de Mortal Kombat 9, et il faut dire que dès le début, nous nous en prenons pleins les dents (pour rester dans le sujet). Les graphismes sont tout simplement magnifiques, le détail a été poussé de manière minutieuse dans les phases de combat. Une nouvelle fois, l’interactivité avec certains éléments du décor nous offre une dimension de jeu accru. Les effets de profondeur liés aux arrière-plans sont magiques, offrant ainsi un effet de grandeur et d’espace de jeu. Il n’en sera pas de même dans les cinématiques du mode histoire qui ont un effet visuel beaucoup plus sommaire, les couleurs étant plus pâlichonnes. Le niveau sonore n’a rien à envier aux visuels, car hormis quelques problèmes de doublage, les bruitages d’os brisé, les différentes bandes-son et les bruits d’ambiance nous plongent dans un univers que nous connaissons tous, celui du vrai Mortal Kombat ! Les équipes de NetherRealm Studios et High Voltage Software n’ont rien négligé, la preuve en est avec l’interface qui se veut fluide nous offrant ainsi que le meilleur d’un jeu de combat. Bref, vous l’aurez compris la firme a décidé de nous offrir un Mortal Kombat que nous ne sommes pas prêt d’oublier.
Round 2, fight !
Bon parlons peu, parlons bien, parlons baston. La chose à retenir dans ce jeu de combat, c’est qu’il y en a pour tous les goûts, commençons par le début avec le mode arcade. Comme tous les aficionados le savent, un jeu de baston ne peut pas être au top s’il ne contient pas un mode arcade qui vous permet d’affronter l’IA ou un copain. Avec les 25 combattants disponibles, le choix est au rendez-vous. De plus, sachez que chaque personnage dispose de trois aptitudes afin de varier le plaisir. Je ne vais pas vous donner le déroulement d’un combat, le but étant de massacrer l’adversaire en premier. La cerise sur le gâteau (et la particularité des Mortal Kombat), c’est de l’achever avec une petite Fatality ou Brutality à votre guise. Au passage, sachez que vous avez dès le début du jeu des « jetons » fatality facile, grâce à ce pass, vous pourrez effectuer une fatality en deux touches, un véritable intérêt pour certains, inutiles (et une aberration) pour d’autres, une nouvelle fois tous les goûts sont dans la nature.
Ensuite, vient le mode Histoire, c’est là que les fans d’histoire vont être heureux, je vais tenter de vous faire part de mon ressenti sans toutefois trop spoiler. Le story mode est un éternel recommencement, le bien contre le mal. Une fois de plus, les différents royaumes sont sur le pied de guerre et vont devoir s’affronter à bras-le-corps. Si vous nous avez suivis, vous savez que ce nouveau volet intègre de nouvelles têtes, mais au lieu de broder une histoire afin d’insérer de nouveaux guerriers, le plus simple est de faire en sorte que les combattants aient une progéniture. Le scénario est bien ficelé, flirtant entre le passé et le présent à l’aide de flashbacks judicieusement placé. Les gamins de nos héros vont donc devoir retrousser leurs manches afin d’aider leurs géniteurs respectifs dans cette nouvelle aventure. De fil en aiguille, nous en apprenons un peu plus sur leurs liens familiaux et sur leur entraînement de guerrier. Les combats sont saccadés par de nombreuses cinématiques elles-mêmes agrémentées par des phases de QTE (sans grand intérêt).
Certains passages cinématographiques traînent un peu en longueur, ce qui aura tendance à nous laisser souffler entre deux rounds, mais qui pourra aussi nous faire perdre notre élan. D’autant plus que nous changeons de combattant à chaque chapitre (12 aux totales). Le story mode ne vous demandera qu’environ huit heures pour arriver au générique de fin (qui vous réserve une petite surprise, MK 11 en vue, mais c’est du spoile, ok j’arrête). Les combats s’enchaînent et nous donnent une nouvelle fois un aperçu de la prouesse technique des studios derrière le titre. Les rounds passent les uns après les autres avec une fluidité parfaite, les temps de chargement sont quasi-inexistants et les combats sont tout simplement fantastiques. Les coups volent dans tous les sens à la vitesse de la lumière, les enchaînements se font de manière naturelle une fois le gameplay cerné, (d’accord j’ai pris une tôle lors de mes premiers combat, mais après je leur ai fait voir qui est réellement le patron). Quelle jouissance de retrouver un titre qui a bercé notre enfance avec un tel niveau de qualité.
Final Round
Après vous avoir expliqué les deux modes principaux du jeu, je vais vous parler de la multitude de contenus annexes. C’est ainsi que nous retrouvons la crypte qui vous permettra de dilapider votre argent gagné à coup de sueur de votre front. Dans ce cimetière, vous pourrez accéder en achetant des sépultures, des coups, artworks et autres surprises que les fans connaissent. Toutefois, certaines portes s’avèrent fermées, il vous faudra alors sillonner ces allées sombres et angoissantes afin de trouver des objets appartenant à nos héros, chacun d’entre eux vous servira de sésame pour ouvrir les fameuses portes scellées. Niveau déplacement, pas question d’avoir libre accès, on ne court pas dans un cimetière et les développeurs l’ont bien compris, car vous ne pourrez que faire avant/arrière gauche/droite, un peu dommage, mais bon ça passe. Ensuite, vous pourrez gravir les tours à grands coups de tatane, car oui, les tours sont présentes, le principe, vous le connaissez, vous choisissez une tour et vous combattez pour arriver au sommet, attention à ne pas vous casser les dents ou plutôt la main avec une séance de force qui tourne mal.
L’un des derniers points que je souhaite aborder avec vous, c’est la guerre de factions. Cette guerre et un peu comme les clans dans Assassin’s Creed Unity, vous rejoignez une équipe et plus vous combattez, plus vous amenez des points à votre faction, l’équipe qui est première en fin de semaine, remporte un petit cadeau, sympa non ? Des défis vous aideront à gagner plus de points. La guerre des factions n’a pas vraiment d’intérêt dans le jeu en lui-même, mais ce mode pourrait bien vous être agréable si vous appartenez à la bonne équipe.
Pour finir, il y a le mode en ligne, je dois vous avouer qu’il est toujours aussi difficile de se faire une petite place sur le live si vous ne maîtrisez pas votre personnage sur le bout des doigts. Pour tout vous dire, chacun de mes matchs effectués s’est soldé par une écrasante victoire de mon adversaire. Terrible de voir quand si peu de temps, certains maîtrisent parfaitement un perso.
Conclusion de Mortal Kombat X
Dans mon premier paragraphe, je posais différentes questions, je vais maintenant tenter d’y répondre le plus clairement possible. Alors que donne cette licence vieille de vingt-trois ans ? Elle est toujours au top. Arrive-t-elle à bout de souffle ? Non non et encore non, Mortal Kombat a été et est toujours l’un des meilleurs jeux de combat de notre temps. Relève-t-elle encore le défi ? Oh que OUI. J’ai tout simplement adoré retrouver un titre comme Mortal Kombat avec une telle qualité, les studios peuvent se féliciter de leur travail, ils nous offrent une nouvelle fois une expérience de jeu digne de ce nom. Certes, il y a encore deux trois bémols à droite à gauche, mais rien qui ne vient entacher le titre. Tout est réuni pour en faire un soft incontournable : fluidité, qualité, graphisme de haut vol, bref un seul mot MERCI messieurs et mesdames de NetherRealm Studios et High Voltage Software.