C’est de nouveau notre partenaire GearBest qui nous permet aujourd’hui, après son casque de réalité virtuelle que nous vous décrivions il y a quelques jours, de vous présenter l’un des nombreux objets en tous genres disponibles sur son site. Il s’agit cette fois d’une console portable et multifonction. Les vacances sont là, les consoles de salon vont rester au frais pendant quelques semaines tandis que leurs propriétaires seront à la plage, mais même en voyage, le geek a besoin de ses jeux vidéos et autres passions dévorantes à emporter dans sa poche. Danceteria nous avait concocté un dossier sur les principales consoles portables du marché actuel, histoire de na pas partir à la plage les mains vides, mais tout le monde n’a peut-être pas les moyens, ni l’envie, de s’offrir une 3DS ou une Vita. Contre environ 15€, notre article du jour pourrait fort bien constituer une alternative cohérente.
Une console portable multifonction pas top, mais pas chère
Unboxing
À défaut de pouvoir vous le présenter en vidéo, nous allons tenter de vous décrire notre unboxing de la machine au mieux, afin de vous expliquer ce à quoi vous aurez droit si vous commandez cette console portable. Première remarque importante : s’il arrive que les sites chinois tels que GearBest et consorts fournissent à leurs clients étrangers un adaptateur pour utiliser leurs chargeurs sur les prises électriques du pays concerné, cela n’a pas été le cas pour cette machine. Moralité : attendez-vous à l’éventualité de devoir acquérir un adaptateur ; pour ma part, j’en ai trouvé un qui accepte les prises chinoises, mais aussi américaines et autres, ça peut toujours servir. Cette précision faite, rentrons dans le vif du sujet.
Le boîtier de la console ne semble pas afficher de dénomination claire et précise de l’appareil, ce qui est souvent le cas avec ce genre de produits asiatiques. La machine en elle-même affiche sous son écran le mot GAMEPLAYER, mais de là à savoir si c’est son nom ou sa fonction… Même la page d’achat de cette console portable, sur laquelle vous pourrez cliquer en bas de page, annonce plus une liste de fonctionnalités qu’un nom en bonne et due forme. Mais passons.
En ouvrant la boîte on a droit à :
- Un manuel d’utilisation, en anglais, assez cheap et très abscons, mais qui a le mérite d’exister en une autre langue que le chinois. Certaines images viennent l’illustrer, mais en noir et blanc et assez difficiles à déchiffrer
- Un mini-CD d’installation
- Un câble audio-vidéo pour connecter votre machine à une TV
- Un chargeur prise électrique (comme dit plus haut, au format chinois)
- Un câble USB
- Des écouteurs
- La console portable en elle-même
Une fois la bête sortie de sa tanière, il est temps de l’essayer.
Première approche de notre console portable
Dès votre première prise en main de la machine, vous ne pourrez vous empêcher de penser à la grande sœur de la Vita, la PSP. Le design est quasiment le même, les boutons sont situés presque de manière similaire, surtout les gâchettes, la croix directionnelle, le stick gauche, ainsi que les touches d’action de droite, qui portent le même nom que sur PSP (triangle, carré, croix, rond). Même l’ouverture pour glisser une dragonne éventuelle est présent en bas à gauche de la machine. De même, le cercle métallique caractéristique de la PSP est présent à l’arrière de la machine, et avouons-le, il est de facture plutôt bonne.
Par contre, le rendu global est assez cheap ; le plastique de la machine est constitué d’une matière brillante qui laisse libre champ aux traces de doigts, les différentes touches font du bruit lorsque l’on clique dessus, et surtout, la console ne pèse quasiment rien, on sent bien qu’elle n’est pas bourrée de technologie interne. Même la mise en route est assez spéciale : il faut en premier lieu activer la molette on/off sur le côté de l’engin, puis laisser le doigt appuyé sur la touche Start afin de commencer à l’utiliser. Curieux…
On s’y met
La console portable, on l’a dit, se présente un peu comme une PSP. Le dessus comporte les gâchettes L et R (pas désagréables au demeurant), ainsi que les sorties micro, casque, A/V et USB, qui permet notamment de recharger les batteries de la bête. D’ailleurs, celles-ci s’avèrent plutôt résistantes, en termes de durée de vie. Sur le côté droit, on trouve seulement le bouton on/off (assez médiocre), et en dessous, la fente dédiée à la carte SD. Rien à gauche, et sur l’arrière, les hauts-parleurs et l’objectif photo/vidéo. Voilà pour le tour du propriétaire.
Les boutons Start, Select, Volume + et Volume – sont placés de manière assez peu heureuse, en-dessous des quatre touches d’action de droite, mais on a souvent tendance à appuyer sur un des deux boutons de volume, alors qu’on avait envie de faire Start, qui se trouve en-dessous plutôt qu’au-dessus de ces derniers. Mais bon, on s’habitue avec le temps, comme toujours.
Une fois la bête enfin lancée, on se retrouve devant un écran au multiples icônes, ce qui peut d’ailleurs s’avérer assez déstabilisant. Néanmoins, chaque option est clairement compréhensible et identifiable visuellement parlant (un poste radio pour la radio, des engrenages pour les options, un pad pour les jeux…) et en faisant un tour dans les options, on peut régler la langue et choisir le français, ce qui est quand même appréciable.
Une liste de menus donc, en bas d’écran, clairement définis :
- Musique : à vous d’importer vos playlists, qui seront classées par genre, artiste, albums…
- Photos : pour consulter votre répertoire photo.
- Vidéo : pour mater vos vidéos
- Appareil : pour tourner des vidéos ou prendre des photos.
- Radio : pour écouter vos radios.
- Outils : calculatrice, chronomètre et autres.
- Browser : la liste de vos documents.
- Réglages : pour les options, telles que la langue, la luminosité et autres.
- Jeux : on y vient, on y vient…
Jouer
Parce que cette petite console portable ressemble à une console de jeu bien connue, il n’est pas idiot de penser qu’elle soit orientée dans ce sens. Et de fait, quand on clique sur l’onglet « jeu », on se voit abreuvé de quelques jeux vidéo rétro, de toute évidence émulés directement depuis les originaux, et rien que ça, si vous aimez le gaming antique, ça devrait vous inciter à investir 15€ dans cette petite machine. De Super Mario Bros. sur NES à Breath of Fire 2 GBA, en passant par Contra ou encore F-Zero, vous aurez de quoi assouvir votre passion pour l’oldie (si la présence de ces jeux est légale, je m’en coupe une). Libre à vous ensuite, d’insérer une carte SD avec vos propres jeux…
Conclusion
Bénéficiant d’un prix tout à fait raisonnable, notre petite console portable chinoise devrait laisser à réfléchir. Certes, ce n’est pas une PSP, et tel n’est pas son rôle. Certes, les images et photos sont un peu ternes, les vidéos pas très fluides, le son plutôt moyen, les finitions assez bof (quand on appuie sur une touche, ça déforme l’écran)… Mais pour une quinzaine de boules, et pour partir à la plage, la console fera largement le café. Un peu cheap, mais hé, à quel tarif ? C’est toujours moins cher que la future réédition de la NES et ses 50 €. Il va falloir choisir… ou pas.