Sony n’abandonne pas l’appât mobile et lance ForwardWorks
On se souviendra que le PlayStation Mobile, la tentative de Sony pour, en quelque sorte, créer un pont entre les appareils mobiles et la PlayStation Vita, n’avait pas été un franc succès. Ce service fournisseur de contenu PlayStation fermait d’ailleurs ses portes l’année passée, signe d’un échec incontestable. Mais Sony n’abandonne pas ses prospectives mobiles, et lancera, dès le 1er avril 2016, un nouveau studio baptisé ForwardWorks, situé à Tokyo même.
Cette démarche s’inscrit dans une évidente volonté de Sony de s’intégrer lui aussi au sein du marché en constante expansion du gaming mobile. Vous le savez, Nintendo avait déjà franchi le pas l’année passée, annonçant des projets de développement mobile en partenariat avec les studios DeNA, très actifs sur mobile au Japon, partenariat dont le premier fruit, Miitomo, sorte d’expérience sociale, vient de paraître sur l’archipel.
Cependant, l’approche de Sony semble différer de celle de Nintendo quant à ces nouvelles velléités mobiles. Là où Big N annonçait, pour le moment, seulement 5 gros titres d’ici l’horizon 2017, titres surtout destinés à orienter le joueur mobile vers l’adoption des consoles portables et de salon de la marque (ceci dit, la nature des 4 prochains demeure un mystère), Sony, quant à lui, envisage de déployer ses forces tout autrement.
ForwardWorks bénéficiera de l’accès aux franchises et personnages estampillés PlayStation dans leur totalité, sans limite de production, et se verra par ailleurs confier la mission de développer des jeux mobiles parfaitement indépendants, complets et adaptés au maniement tactile, et non des ersatz insipides de ses licences consoles. En outre, contrairement au PlayStation Mobile, les supports Android ET iOS seront concernés. Dès lors, c’est un tout nouvel univers qui s’ouvre à l’amateur des licences PlayStation, et nul doute que le savoir-faire de Sony saura calibrer au mieux ces futures productions au gaming mobile.
Hélas, l’accès à ces jeux à venir (aucune date n’est d’ailleurs évoquée pour le premier d’entre eux) ne sera pour l’heure réservé qu’au Japon et à l’Asie. Croisons les doigts pour que l’Occident bénéficie également des talents de la marque…