Un seul regard à Project Downfall et à ses ennemis aux sprites 2D, pour faire le rapprochement avec le père fondateur du FPS, DOOM. Pourtant, il suffit de s’essayer au titre développé par le petit studio indépendant Solid9 pour constater qu’il se rapproche bien plus d’un jeu de tir/puzzle. Soit plus un Hotline Miami à la première personne. C’est bon, vous êtes intrigué ?
Parce que si c’est le cas, il se trouve que Project Downfall, disponible en accès anticipé sur Steam depuis près d’un an, se dote d’une démo sur la même plateforme (lien en fin d’article). Cette dernière plonge joueurs et joueuses dans un futur fort pessimiste, au cœur des rues mal éclairées aux néons de la mégalopole européenne de Crimson Tide. Au milieu de cet enfer fluo, l’on incarne un monsieur tout le monde qui, à la nuit tombée, tente de rendre la justice à grands coups de poings et de plomb dans les mâchoires des très nombreux malfrats de la ville.
Comme dit plus tôt, Project Downfall se rapproche d’un Hotline Miami. À l’instar de ce dernier, il se découpe en niveaux et demande aux joueurs de déterminer un trajet optimal pour atteindre le bout. Car bien que jouant avec l’ultra violence, Project Downfall n’est en rien un clone de DOOM. Ici, un tir ou deux suffisent à faire trépasser tant le protagoniste, que les thugs lui faisant face. Il n’y a ni regain de vie, ni équipement de protection au sein des niveaux. D’ailleurs, les seules armes disponibles sont bien souvent celles trouvées sur les ennemis dans le niveau en cours, et auront disparues au suivant.
Si chaque début de niveau causera la perte de l’équipement ramassé, ce sera aussi la seule occasion de voir sa vie se recharger, de même que trois petites pilules qui donnent au gameplay une dimension supplémentaire. En effet, ingérer un de ces cachets ralentira le temps autour de notre justicier nocturne en plus de lui permettre d’effectuer un super coup de pied, bien utile pour faire valdinguer portes, mobiliers et voyous. Utiliser ces trois pilules convenablement permet d’enchaîner les ennemis et venir à bout du niveau.
Bien sûr, l’on s’y reprendra à plusieurs fois afin de connaître l’agencement du niveau par cœur, ainsi que l’apparition des ennemis. Mais une fois cela maîtrisé, quel plaisir que de nettoyer les rues de Crimson Tide avec une minutie dans les mouvements et une brutalité que John Wick n’aurait pas reniée. Une comparaison qui n’a rien d’innocente puisque les créateurs de Project Downfall citent le film à l’assassin éponyme et d’autres comme « Falling Down » avec Michael Douglas et « Hardcore Henry » comme sources d’inspiration. Sources d’inspiration qui se font ressentir jusque dans l’apparence du protagoniste visible en haut à gauche de l’écran qui ressemble fortement à Keanu Reeves dans les films John Wick.
Malgré son apparence qui pousserait à l’étiqueter en tant que DOOM-like, Project Downfall ne lui emprunte au final que son esthétique rétro et se rapproche bien plus d’une version FPS de Hotline Miami. Si vous désirez l’essayer, la démo est disponible sur Steam (le lien juste ici) où le jeu est déjà disponible en accès anticipé, actuellement au prix de 7,97€ (jusqu’au 13 juin) au lieu des 13,29€ habituels.
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