Sorti il y a un tout petit peu plus de trois ans sur les consoles de la génération précédente, Dragon Ball Z: Kakarot s’est frayé un chemin sur nos PS5 et Xbox Series le 13 janvier dernier. Si la question de l’intérêt de ce portage résonne encore dans vos têtes, sachez que nous avons pu arpenter ces nouvelles versions, et que nous avons certainement quelques éléments de réponse aux questions que vous vous posez.
Tout d’abord, et pour remettre l’histoire dans son contexte, Dragon Ball Z: Kakarot est un RPG se déroulant dans l’univers de Dragon Ball Z et retraçant l’histoire de l’animé, de l’arc des Saiyens à l’arc de Buu en passant par Freezer et Cell. Exploration, combats, et tout ce que le côté RPG apporte de points de compétences et d’expérience sont au programme, en plus de l’ajout de DLC continuant l’histoire ou adaptant des récits parallèles.
La première question à laquelle nous pouvons répondre, et qui semble être la première que les joueurs se soient posée, c’est que les DLC sortis jusque-là ne sont PAS inclus dans cette réédition de Dragon Ball Z: Kakarot. On pouvait s’y attendre, vu que la mise à niveau est proposée gratuitement aux détenteurs des versions old-gen, mais si vous aviez l’espoir de pouvoir vous attaquer à ces derniers en achetant une version current-gen, c’est raté. Cela aurait pourtant été un argument supplémentaire pour vendre un titre qui n’avait pas su convaincre tout le monde lors de sa sortie initiale. De plus, la sortie de cette version pas si enrichie s’accompagne d’un second season pass, avec sa nouvelle vague de DLC. Le premier, centré sur Bardock, le père de Son Goku, est d’ores et déjà disponible.
Ensuite, en ce qui concerne les véritables ajouts de cette version, il s’agira seulement et uniquement de considérations purement techniques. Sur les consoles de nouvelle génération, le titre propose deux modes d’affichage : un mode de plus faible résolution, mais à la fluidité plus élevée, ainsi qu’un mode 4k limité à trente images par seconde. Bien que le jeu soit effectivement plus joli, nous ne saurons que trop vous conseiller de jouer en mode fluidité, tant il rend service au titre en augmentant cette sensation de vitesse et de puissance propre à la saga Dragon Ball.
Et vu que les ajouts de cette version sont purement techniques, attardons-nous un peu sur ce que cette réédition apporte réellement. Bien entendu, le titre dispose d’une meilleure distance d’affichage, ainsi que de meilleurs éclairages et d’un rendu de l’eau amélioré. Certaines textures auront subi un petit lifting, quand d’autres resteront tout de même assez pixelisées, surtout vues de près. Mais malheureusement, même si le titre est un peu plus joli, il reste partiellement daté, que ce soit par ses mécaniques un peu vieillottes ou son aspect technique. Si vous désirez avoir un avis plus complet sur les différentes aspects du jeu qui ne sont pas liés aux graphismes, nous vous invitons à lire notre critique du titre d’origine.
Pour résumer, si vous êtes fan de l’univers d’Akira Toriyama, que vous voulez un titre qui change un peu des sempiternels jeux de combat et que vous n’avez pas déjà touché au jeu de base, cette nouvelle version de Dragon Ball Z: Kakarot devrait trouver grâce à vos yeux. Pour ceux ayant déjà pu mettre la main sur la version d’origine, l’achat de cette réédition semble plus discutable tant les ajouts semblent minimes et essentiellement tournés vers la partie graphique du titre, tout en capitalisant dessus pour sortir une nouvelle vague de contenus.
Cependant, une nuance doit être apportée : cette version nouvelle génération est disponible gratuitement pour tous les détenteurs du jeu de base, sous la forme d’une mise à niveau, ce qui en fait tout de même une bonne raison de poursuivre l’aventure si vous ne l’aviez pas terminée. Dans le cas contraire, les ajouts apportés ne suffiront peut-être pas à vous convaincre de revenir faire un tour dans cet univers.
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