C’est en 1999 que la célèbre saga Silent Hill vient bousculer les jeux survival horreur avec son ambiance très glauque, ses musiques légendaires et son brouillard inimitable sur Ps One.
Test de Silent Hill Book of Memories sur PlayStation Vita
Le premier Silent Hill du nom nous compte l’histoire d’un homme veuf, Harry Mason, le père de Cheryl, une jeune fille qu’il a recueillie près d’une route menant à Silent Hill, il y a sept ans de cela. Un jour, pour lui faire plaisir, il décide de la laisser choisir le lieu de leurs prochaines vacances, mais comme un symbole elle opte pour aller visiter ce lieu gorgé de souvenirs pour Harry, bien qu’il ne lui ait jamais parlé de cet endroit. Malheureusement pour eux, leur séjour commence bien mal puisque suite à un accident de voiture, ils se retrouvent comme par enchantement dans la charmante ville de Silent Hill. De plus, au réveil d’Harry, Cheryl a disparu, il part donc à sa recherche mais difficile de s’y retrouver avec le brouillard et les gros flocons de neige qui recouvrent la commune…
Dans Book of Memories, c’est à vous de créer votre héros avec les quelques possibilités qui vous sont données, vous pouvez également le personnaliser avec les différents accessoires trouvés tout au long de votre périple. Une fois votre avatar terminé, le facteur vient sonner à votre porte afin de vous livrer un colis (pour une fois qu’il ne s’arrête pas aux boites aux lettres !). Ce dernier comporte un livre provenant de Silent Hill, celui-ci raconte toute votre vie passée. Vous décidez donc de prendre un crayon dans le but de réécrire l’histoire avant de vous endormir. Hélas vous vous retrouvez piégé dans un monde peuplé de créatures peu catholiques. Est-ce que ce spin-off va nous donner autant de frissons que le premier volet ?
En premier lieu, nous allons aborder furtivement le côté technique du jeu, car ce n’est clairement pas Silent Hill Book of Memories qui va pousser la PSVita dans ses derniers retranchements, loin de là, notamment en raison d’effets de lumières peu convaincants et de visuels assez répétitifs. En effet, l’avancée se résume principalement à une succession de pièces à explorer sur plusieurs niveaux et dans lesquelles se trouvent des monstres issus de toute la saga, un peu léger… Pour couronner le tout, ces pièces se ressemblent pour la plupart et ne proposent aucune énigme à résoudre, bien que certaines d’entre elles, une fois nettoyées de leurs habitants, permettent de collecter des objets. Il suffit ainsi de tous les récupérer pour accéder à l’unique énigme du niveau permettant de passer à la prochaine zone. Par ailleurs, plusieurs lieux sont dédiés à un boss et ses acolytes. Et comme dans tout bon Hack’n’slash, le titre nous propose une vue de dessus idéale pour mieux profiter des décors. Malheureusement, les graphismes, bien que corrects, ne resterons clairement pas dans la anales. Si le design des personnages demeure plutôt réussi, ainsi que 2 ou 3 effets ici et là, la pauvreté des décors saute aux yeux, tout comme leur rendu visuel. Côté bande sonore, la musique s’avère plutôt immersive dans l’ensemble malgré sa relative linéarité. A noter que les voix sont en français, une bonne surprise à remarquer.
L’escalier sans fin…
A la manière d’un donjon RPG, le joueur gagne de l’expérience en tuant des monstres dans l’intention d’augmenter les stat. Et pour se débarrasser, il est possible d’ équiper une arme dans chaque main – par exemple, un pistolet et un hachoir –. Celles-ci s’utilisent avec les touches Carré et Triangle, tandis que Rond permet de se défendre. A savoir qu’il est possible d’effectuer des exécutions à l’aide de Croix une fois que le multiplicateur atteint 5 combos ou plus. De plus, une lampe torche est à disposition pour nous aider à y voir plus clair dans certaines pièces, et également dans le but de dévoiler les endroits qui contiennent des objets à récupérer. Au passage, la lampe permet aussi de rendre fou certains ennemis. A noter qu’ il est possible d’activer de temps en temps des pouvoirs pour guérir de ses blessures ou tuer des ennemis en les visant via le tactile arrière de la console. Par ailleurs, à la fin de certaines zones, un monstre peut apparaître pour faire don d’ une arme beaucoup plus puissante. Aussi, il est nécessaire de bien fouiller toutes les salles pour récupérer les clés en vue d’ouvrir les diverses portes qui vont bloquent régulièrement le passage. Une boutique est également disponible pour acheter plusieurs accessoires, artefacts, medikits, munitions ou encore des armes.
Sinon pour ce qui est de la durée de vie, compte tenu de la relative répétitivité de ce Silent Hill soit vous accrocherez au concept et vous aurez envie d’en savoir plus, soit vous jetterez l’éponge au plus vite. A noter tout de même, qu’un mode multijoueur en ligne et le mode adhoc sont jouables jusqu’à quatre. Ce qui est plutôt une bonne idée pour éviter de vous ennuyer tout seul et ainsi découvrir de nouveaux lieux et pourquoi pas atteindre la zone 100.
Quand même la mort n’est plus une issue
En conclusion, ce spin-off aura au moins pour lui le fait d’avoir essayé de sortir des sentiers battus en proposant un gameplay résolument axé sur le hack’n’slash. Malheureusement, l’histoire n’est pas assez présente et, au final, l’on éprouve le plus grand mal à suivre la trame, assez confuse en définitive. Et avec ses graphismes bien loin d’exploiter les capacités de la Vita, il est clair qu’on ne pourra même pas se rattraper visuellement, encore une déception. Le mode multijoueur apporte néanmoins un vrai plus, mais on s’ennuie encore une fois trop vite devant le peu de challenge et de renouveau dont fait preuve le soft. D’autant qu’il faudra tout d’abord trouver d’autres joueurs motivés pour rester connectés plus d’une partie, tâche pour le moins ardue.
Silent Hill Book of Memories est par conséquent vraiment réservé à une minorité de joueurs en manque de jeu ou en quête désespérée d’un Hack’n’Slash sur PS Vita. Pour tous les autres, cet opus ne restera définitivement pas dans les livres d’histoire du jeu vidéo, et ne fera pas date non plus dans la série Silent Hill. Bravo pour la prise de risque des développeurs, mais mieux vaut passer son chemin…
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