Papo & Yo est le premier jeu développé par Minority Media Inc, fondé en 2010. La team est composée d’anciens ayant travaillé sur Army of Two et Need for Speed notamment. Leur but est de promouvoir de nouvelles licences afin de proposer autre chose que des FPS. C’est pourquoi Papo & Yo se veut un titre rafraîchissant en ce mois d’août particulièrement chaud.
Test de Papo & Yo sur Playstation 3
Monstre est monstrueux, parlons de Papo & Yo
Papos & Yo narre l’histoire de Quico, un jeune garçon, accompagné de son meilleur ami, Monstre. Ce dernier est très grand et difforme avec de très grandes dents, ce qui ne choque pas Quico. Monstre ne semble pourtant pas très catholique mais il vous sera d’une grande aide tout au long du jeu. Néanmoins, il est très friand de Noix de Coco qui l’endorment une fois qu’il en a trop ingurgitées. Il adore aussi les grenouilles, malheureusement celles-ci le rendent extrêmement violent et agressif à l’encontre du petit garçon. Mais ce n’est pas pour autant que Quico le laissera tomber pour lui trouver un remède.
Le soft invite à utiliser cette complicité plus ou moins réciproque afin de résoudre les différents puzzles agrémentant le jeu. Une fois endormi, Monstre, permettra de sauter sur son ventre dans le but de prendre de la hauteur et atteindre des endroits inaccessibles. Vous ferez également la rencontre de Lula, un petit robot qui vous aidera dans plusieurs actions, comme lors des sauts, en vue d’aller toujours plus loin. Pour la plupart des puzzles, il suffira de pousser des engrenages ou de tourner des clés pour déplacer divers éléments du décor, par exemple des maisons qui serviront de pont.
Encore une petite perle pour le PSN, malgré certains défauts
Graphiquement le jeu n’est pas repoussant ; malgré tout on aurait pu espérer qu’il soit un peu plus soigné et travaillé –notamment au niveau des environnements- de manière à ce qu’on soit plus facilement transporté dans l’histoire, tant les dialogues sont aux abonnés absents. Heureusement, la musique est particulièrement bien choisie et permet de bien retranscrire les émotions présentes. Quelques points négatifs sont à noter, il subsiste des bugs gênants vous obligeant à quitter le jeu et à le reprendre au dernier point de sauvegarde qui se fait automatiquement à chaque nouvelle map découverte. La gestion des sauts est imprécise et vous empêchera parfois de jouer dans de bonnes conditions mais qu’à ne cela ne tienne ; si vous adhérez réellement à l’histoire vous vous en accommoderez et passerez un agréable moment. Papo & Yo ne laissera personne indifférent tant l’histoire est actuelle et se dote d’une fin émouvante.
Conclusion de Papo & Yo
Concrètement, ce soft à l’histoire touchante se révèle assez court mais bien rythmé au vu des 3-4 heures proposées durant la première partie. Les plus addicts pourront quant à eux se repencher une seconde fois sur l’opus et ainsi partir à la recherche des 25 chapeaux de Quico dispatchés sur la route. Une difficulté loin d’être excessive mais compte tenu du prix mini, le jeu en vaut clairement la chandelle. En définitive, Papo & Yo fait partie de ces petits jeux vraiment différents qu’il serait dommage de ne pas s’offrir, ne serai-ce que pour son atmosphère unique et ses délicieuses musiques, ce malgré une prise en main parfois complexe et des dialogues pas suffisamment travaillés. Si vous souhaitez en savoir plus sur Quico et ces aventures, rendez vous sur le PSN ou sur le site officiel. Enfin voici la vidéo ci-dessous de Gameplay illustrant un peu mieux ces propos.