Nous voici aujourd’hui face au monument de la simulation de basket-ball, veuillez faire du bruit pour NBA 2K14 ! Visual Concepts rempile une nouvelle fois en ce debut de next-gen afin de nous offrir le meilleur de la NBA dans un jeu qui espérons-le, soit tout aussi bon. Porté par un LeBron James toujours aussi charismatique, ce jeu s’annonce comme une grosse claque aussi bien sur le plan graphique que sur le plan de la simulation, alors voyons tout de suite ça ensemble.
Test de NBA 2K14 sur PlayStation 4
(Test de NBA 2K14 réalisé sur PlayStation 4 à partir d’une version commerciale)
La claque graphique tant attendue
Si NBA 2K14 ne conviendra certainement qu’aux fans de basket-ball pour des raisons que nous verrons un peu plus tard, il y a en revanche un point sur lequel il met tout le monde d’accord, c’est en ce qui concerne sa qualité graphique. Il est impossible d’y échapper. Lors de l’installation du jeu il nous est possible d’effectuer un match à l’image de ce que proposait FIFA 14, histoire de nous faire patienter, et c’est à ce moment là que ma mâchoire inférieur s’est relâcher, laissant entrevoir au passage le fond de mon caleçon. Vous attendiez la claque next-gen qui fou ferait grimper aux rideaux ? Et bien c’est sur ce jeu qu’il faut se porter pour se la prendre, car tout y est absolument dingue de réalisme.
C’est d’une cohérence incroyable, tout ce qui compose ce jeu est tout bonnement magique pour les yeux et surtout pour les amateurs de ce sport. En effet au-delà du choc visuel qui en met plein la vue, on ressent l’ambiance comme jamais auparavant, on se croirait réellement au centre de l’arène, surtout que les spectateurs sont très bien modélisés donnant une impression de vie affolante. Pour ce cru 2014 on peut dire qu’ils ont mis le paquet. Vous l’aurez compris, le rendu globale lors des matchs et ahurissant, et il en va de même pour la modélisation absolument démente des joueurs qui dans 99% du temps sont reproduit à la perfection.
On peut alors retrouver la gestuelle de son joueur préféré, ses mimiques, sa façon de jouer, de se déplacer. Bref graphiquement ça envoi dans tous les compartiments et on se régale à chaque fois qu’on allume la console pour jouer, c’est clairement LE plus beau jeu de ce début de next-gen, et certains diront surement « dommage, le plus beau jeu est un jeu de sport », mais que voulez-vous on ne gagne pas à tous les coups.
LeBroooooooooooooon James !
NBA 2K14 est porté par LeBron James, joueur dans l’équipe des Heat de Miami, et actuel détenteur du reccord de l’équipe du nombre de points dans un seul match avec 61 points marqués. Si je vous parle de ça c’est que cet évènement est tout récent, à croire qu’il a voulu donner encore un coup de pouce à la promo du jeu qui n’en demandait pas tant. Pour revenir sur LeBron et plus généralement sur les équipes, je vais faire un point rapide sur ce qu’est la NBA, car oui vous n’êtes pas tous des fans incontestés de basket-ball. Pour faire rapide sachez qu’il s’agit de la ligue de basket-ball nord américaine la plus connue, avec des équipes telles que les Bulls de Chicago, ou encore les Lakers de Los Angeles. Je suis certains que ces équipes vous disent quelque chose, et c’est donc les 30 équipes de cette ligue qui représentent le noyau dur du jeu.
C’est d’ailleurs parmi ces équipes qu’il va falloir se faire une petite place pour débuter sa longue et incroyable carrière dans ce sport. Vous rêvez de devenir le joueur de la meilleure équipe de NBA du moment ? Et bien croyez moi vous allez avoir du chemin à faire avant d’y arriver car le mode carrière est assez long, et le sera d’autant plus si vous n’êtes pas un expert. On ne peut que vous conseiller de pratiquer un peu avant de vous lancer, par exemple en parcourant la partie entrainement du jeu.
Nous y trouverons un camp d’entrainement qui devient vite notre meilleur allié pour apprendre la multitude de mouvements disponibles. Ceux-ci sont vitaux si l’on veut gagner des matchs et surtout faire le show, car finalement on est en NBA, alors « show must go on » comme disait notre bon vieux Freddie Mercury ! Ensuite une fois les mouvements assimilés, partez en mode freestyle pour vous exercer, avant de faire un petit match d’entrainement afin de voir ce que cela donne en condition réelles.
Les débuts difficiles d’un Rookie
Le mode de jeu le plus complet et certainement le plus addictif, est le mode Ma Carrière. Après avoir appris quelques mouvements de bases au camp d’entrainement on se sent chaud pour déplacer des montagnes, mais commençons par la création de notre futur star de la NBA. On aurait pu s’attendre à beaucoup mieux en terme de personnalisation esthétique, surtout quand on voit ce qui a été fait sur Top Spin 4. Mais bon ce n’est qu’un détail alors on choisi parmi le peu de choix qui s’offrent à nous et on se lance la tête la première dans le jeu. Tout de suite on nous met dans l’ambiance, avec des scènes animés avec le moteur du jeu. Ces moments de non jeu sont très scénarisé et favorise grandement l’immersion.
Nous commençons sur un terrain de basket, seul, à faire quelques paniers, quand notre manager arrive pour nous délivrer une invitation pour la présentation des Rookies. Cette présentation à pour but de nous faire repérer par d’éventuels recruteurs, dans l’une des 30 équipes de la NBA. On fait alors la connaissance de Ellis qui sera notre grand rival tout au long du jeu et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a de bonnes répliques sous le coude. C’est à ce moment qu’on pourra faire nos premiers choix en terme de dialogue, car oui il est possible à certains moments de faire un choix parmi plusieurs propositions de réponse, c’est en parti ce qui déterminera la suite des événements au sein de notre équipe, mais c’est aussi ce qui déterminera notre personnalité, notre caractère.
Après la présentation des Rookies on assiste à la cérémonie des sélections et c’est partie pour l’aventure, dans l’équipe qui vous aura recruté. Ça n’est pas forcément simple de se faire respecter au début par les autres membres de l’équipe, mais petit à petit l’oiseau fait son nid, et c’est après avoir prouvé sa valeur qu’on se verra accorder plus de temps de jeu, plus de ballons pendant les matchs… etc. Ce mode est extrêmement bien réalisé, la relation avec les autres, la rivalité sans cesse mise en avant, les réactions du coach en fonction de nos prestations. Vraiment c’est du très bon boulot qui a été fait dans ce compartiment du jeu.
Quelques défauts compensés par un très bon gameplay, ainsi que le MG
Même si le jeu a des qualités indéniables comme nous avons pu le voir, ne serait ce que ses graphismes et son immersion parfaite dans la vie d’une jeune recrue de NBA, il n’est pas sans défaut. A commencer par le mode carrière qui possèdes quelques détails parfois gênants comme des textures vraiment moches pour certains éléments de décors lors des scènes scénarisées. On peut aussi cité des phases ou la totalité des personnages présents parle, alors qu’à d’autres moment la voix de notre interlocuteur est coupée. Des sous titres manquants durant les conférences de presse. Voilà c’est du détail mais quand on voit l’immersion que peut offrir le jeu et ce mode en particulier, il est dommage de nous en faire sortir parfois sur des manques de finitions comme ça.
Heureusement ces petits défauts sont contrebalancés par un gameplay à toutes épreuves. Des dizaines de mouvements sont disponibles offrant aux joueurs la possibilité de trouver son propre style de jeu qu’il soit tourné vers l’attaque, la défense ou qu’il soit plus polyvalent à l’image du grand Michael Jordan. Le tout est très intuitif et se joue en grande partie avec les joysticks. Le gauche sert aux déplacements et le droit possèdes deux caractéristiques différentes. Il est possible d’exécuter une feinte ou divers dribbles en effectuant un léger mouvement du stick, alors que pousser le stick de façon prolongée dans une direction déclenche le tir. Chaque joueur possède un timing particulier qu’il faudra alors retenir afin de réaliser les meilleurs déclenchements possibles.
C’est un gameplay orienté simulation mais qui reste accessible à l’image de Top Spin 4 encore une fois. Cependant accessibilité ne veut pas dire facilité, celui-ci demande un certain temps d’adaptation si l’on veut assimiler la totalité des mouvements. Passons maintenant au mode MG qui n’est autre qu’une simulation de gestion. Il est donc possible de gérer les les joueurs, les finances… etc. C’est plutôt intéressant en terme d’immersion, on est dans la continuité de ce que propose le mode Carrière. J’entend par là qu’en terme d’immersion nous passons cette fois-ci du côté des coulisses, on y découvre pas mal de choses intéressantes, des choix à effectuer, des entretiens cette fois-ci plus long que dans le mode carrière, avec le propriétaire. C’est une autre façon d’appréhender NBA 2K14 et le basket de manière générale.
Pour conclure, malgré ses défauts, NBA 2K14 est LA référence de simulation de basket-ball, c’est incontestable. Les graphismes et le mode carrière créent un sentiment d’immersion totale. Certains disaient concernant les jeux de sport sur la génération précédente qu’il n’était plus vraiment possible de faire mieux graphiquement, et bien la next-gen nous prouve le contraire, et ce n’est que le début. De plus son le jeu possède une bande son absolument extraordinaire aussi bien musicale qu’en ce qui concerne les commentateurs.
Les modes sont variés avec la Carrière, le mode en ligne pour se mesurer au monde entier, le MG pour s’essayer à la gestion d’une structure. Le moins que l’on puisse dire c’est que NBA 2K14 est un jeu des plus complet malgré un manque de finition parfois visible, avec un gameplay très riche qui offre une multitude de possibilités dans la façon de jouer et d’agir dans un match . Un titre à acheter les yeux fermés pour tous les amateurs de basket-ball et de NBA.
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