C’est avec un grand retard que Mercenary Kings passe sous la loupe de Lightningamer. Disponible gratuitement pendant une grande partie du mois d’avril et du début de mai pour les joueurs du PSN + , Mercenary Kings fait partie de ces jeux qu’on appelle old-school. Comment ne pas penser à Metal Slug en voyant ses visuels ? Réponse : impossible. Vous l’avez compris, ce soir, on va tâter du Run and Gun alors préparez votre équipement et montez dans l’hélico, on part dès maintenant ! Je vous expliquerai les détails de la mission une fois à bord !
Test de Mercenary Kings sur PlayStation 4
Bienvenue sur l’île de Mandragore !
Vous faites partie d’une troupe d’élite nommée les Mercenary Kings. Sans peur, la guerre n’a plus de secret pour vous. Seulement voilà, suite à une défaite cuisante durant une embuscade des C.L.A.W. (Cyber Loyalist Active Weapons), vous mourrez. Cette mort n’est que le début d’une nouvelle aventure car grâce à la formule Mandrake, un puissant remède miracle, la vie revient à vous. L’armée des C.L.A.W. a envahit la paisible île de Mandragore afin de dérober cette substance magique dans le but de conquérir le monde, rien que ça. Les Mercenay Kings décident donc de contrecarrer ces plans et montent un camp : Camp Crown afin de mener à bien les prochaines missions. Deux personnages sont jouables dans Mercenary Kings : Empress et King que vous pourrez personnaliser au fur et à mesure du jeu. Vous voilà fraîchement débarqué sur le campement, direction le général pour les explications des nombreuses missions.
Des missions à foison mais gare à la répétition !
Avant de s’attaquer au contenu de Mercenary Kings, il est important de s’arrêter sur sa réalisation de qualité. En effet, deux grands noms se cachent derrière les graphismes : Stéphane Boutin et Paul Robertson. Un duo qui fait mouche quand on observe les décors ultra-détaillés et les animations somptueuses. Il est évident que les amoureux de la 2D et du pixels trouveront leur compte. Le jeu s’organise autour d’une succession de mission aux différents objectifs : Destruction, Sabotage, Capture, Récolte … Vous avez de quoi faire. La diversité des missions proposées ne suffit pas à cacher une redondance latente qui vient littéralement alourdir Mercenary Kings. En effet, il y a énormément de missions mais trop peu de niveaux. Par conséquent, on a l’impression de faire toujours la même chose. Cette redondance s’intensifie heure après heure et les plus impatients abandonneront avant la fin du jeu. Le jeu est long, très long pour un Run and Gun : Comptez un gros vingt heures pour venir à bout de toutes les missions. Notez toutefois qu’il est possible de jouer jusqu’à quatre joueurs, ce qui vient sensiblement gommer cette impression de déjà-vu, c’est bien connu, plus on est de fous, plus on rit, ça marche même à la guerre !
Attrapez-les tous !
Tant qu’on est dans les défauts, je vais continuer. Le gameplay est assez lent et manque de dynamisme. De plus, les axes de tir sont beaucoup trop limités pour toucher les ennemis comme il se doit. En parlant d’ennemis, vous allez comprendre le mot ‘repop » dans la douleur. En effet, ces derniers réapparaissent en continu et c’est terriblement rageant ! Il suffit que la caméra quitte la zone d’apparition d’un ennemi pour qu’il resurgisse avec un grand sourire NYaaaa ! Attention, je dénonce ici seulement le rythme effréné pour ne pas dire instantané de la réapparition. La collecte d’ingrédients doit vite devenir votre credo. Ramasser encore et encore des items pour construire de l’équipement est la clé du succès dans Mercenary Kings J’ai commencé par les défauts, dirigeons-nous vers ses qualités et la construction d’équipement en fait partie. Vous avez plus de 300 pièces d’armes à fabriquer, plus de 100 couteaux, et plus de 30 améliorations. Oui, il y a de quoi faire mais la guerre ne se gagne pas à coup de poing ! De plus, certaines pièces sont réellement amusantes comme le canon-chat.
Conclusion Mercenary Kings
Mercenary Kings est un cocktail explosif qui enflamme tout sur son passage. En quelques minutes, nous voilà plongé dans un univers de pixels où la réalisation est impeccable. Toutefois, la redondance du titre lui fait clairement défaut. La durée de vie trop longue n’arrange en rien à cette situation. Seuls les vrais amateurs de Run and Gun trouveront leur compte, même après 20 heures de jeu.