Dans le sillage de notre preview réalisée sur la version PC, voici le Test de Les Royaumes d’Amalur Reckoning sur Playstation 3. Un soft qui oscille entre RPG et hack n’slash, du moins en apparence, et que nous vous proposons de découvrir plus amplement au travers de cette chronique. Un jeu pas forcément attendu au tournant mais au potentiel bien réel…
Test de Les Royaumes d’Amalur Reckoning sur PlayStation 3
Un action-RPG non sans atouts
Pensé par Todd McFarlane (auteur de plusieurs comics), R.A Salvatore (écrivain spécialiste du thème « fantasy ») et Ken Rolston (Elder Scrolls), Les Royaumes d’Amalur Reckoning appartient au genre très prisé du action-RPG. Dans l’esprit du Seigneur des Anneaux et autres inspirations Héroïc-Fantasy, le titre de 38 Studios permet de se « fabriquer » progressivement un personnage tendant au choix vers le Mage, le guerrier ou encore le voleur-assassin. Par la suite, les capacités propres à ces trois classes peuvent être mixées afin d’obtenir un combattant plus équilibré. Une facette plus importante qu’il n’y parait puisqu’impactant directement sur le type de bonus (ou « destinées ») que nous rencontrerons au cours de l’épopée. De plus, tout a chacun pourra modifier son guerrier durant l’avancée, notamment en jouant sur l’équipement de ce dernier (brassières, chaussures, gants, armes primaires et secondaires, pouvoirs, etc…), accessoires à récupérer un peu partout dans les environnements.
Car Reckoning comporte de très nombreuses périodes de recherche durant lesquelles les adversaires se feront très rares, histoire de vous donner l’opportunité de fouiller les décors de fond en comble. Accessoirement, chaque opposant tué livrera également son lot d’objets et autres pièces de monnaie indispensables en vue d’améliorer son personnage, bien que le choix du vol soit une alternative séduisante, qui aura cependant le désavantage de vous conduire régulièrement en prison. Dès lors, il faudra passer par la case « mini-jeu » pour crocheter une serrure.
Si ces différents éléments apportent clairement une impression de liberté, la possibilité de choisir ses réponses durant les dialogues aurait également pu -ou du- améliorer l’expérience. Oui mais voilà , les choix faits à ces occasions s’avèrent quasiment inutiles, tant le contenu de la quête demeure quasiment identique à posteriori. Même constat pour ce qui est de votre comportement général face aux différents protagonistes du jeu, l’impact sur le développement du scénario s’avérant pour ainsi dire nul.
Néanmoins, c’est d’avantage à l’occasion des périodes de combat que le soft d’Electronic Arts devrait satisfaire les amateurs d’action pure, ces derniers se révélant très variés et généralement impressionnants, à l’image de ces « finish-him » parfois très gores, mais surtout particulièrement divertissants ! De plus, le nombre important d’armes à disposition (haches, dagues, épées, arc et flèches, massues, etc…) et de pouvoirs magiques à développer offre une véritable intensité à ces affrontements, le tout saupoudré de combos dévastateurs, système d’esquives et autres « fury-time », séquence intervenant directement sur le temps, ralenti à cette occasion. De quoi rendre certaines batailles épiques, par exemple lors de la défense d’une tour assiégée par un armée d’assaillants.
Les sujets qui fâchent…
Malheureusement, Les Royaumes d’Amalur Reckoning s’avère nettement moins convaincant en matière de réalisation générale. Les premiers pas au sein de l’aventure mettent ainsi en évidence des textures peu flatteuses, une modélisation des héros et ennemis un peu grossière, ainsi que de vilains ralentissements dans diverses situations. Ces premiers instants souffrent également quelque fois d’une certaine confusion lors des périodes de recherche, en raison d’une luminosité faiblarde, aspect qui s’améliore toutefois considérablement dès l’entrée dans la seconde zone importante de l’aventure. A déplorer également, des effets spéciaux pas toujours réussis, ainsi que des choix de couleurs moyennement bien sentis car un peu trop « flashy ». Sans doute l’influence « Cartoon » incombant au spécialiste du Comic engagé dans le développement du jeu, Todd McFarlane. Mais dans l’ensemble et pour être totalement honnête, on a quelque fois un peu de mal à se sentir sur console H.D, tant Reckoning semble peiner à exploiter à fond les capacités de la console (PS3 pour mémoire).
Les choses s’améliorent toutefois en matière d’atmosphère générale, grâce à une bande sonore plutôt réussie, tant concernant les musiques -discrètes mais 100% à leur place- que les bruitages d’ambiance, contribuant pour beaucoup à immerger le joueur dans l’univers d’Amalur. Mention plus par ailleurs, pour les doublages en Français, généralement bien réalisés à une ou deux exceptions près.
Un joli casting pour un résultat mitigé
Dire que Les Royaumes d’Amalur Reckoning nous a déçu serait abusif, ce dernier n’ayant jamais fait l’objet d’une attention particulière depuis l’annonce de son développement. Partant d’un projet ambitieux mener par une flopée de maîtres du genre, cet action-RPG délivre tout son talent dans le déroulement des combats (dynamiques et délicieusement variés) mais également dans les multiples possibilités de customisation et de développement du personnage « tout en finesse ».
En revanche, mauvais point pour l’aspect purement technique incluant des graphismes décevants, des ralentissements et même quelques bugs tranchant avec la bonne ambiance introduite par l’excellente bande sonore. Du chaud et du froid, c’est finalement la tendance insufflée par Reckoning tout au long du périple, un soft captivant ne tenant pas toutes ses promesses, notamment concernant les conséquences -quasi-inexistantes- des choix et actes du joueur. Sachant cela, chacun pourra se forger sa propre opinion en son âme et conscience, sans s’attendre à découvrir un rival de Skyrim, mais plutôt un bon petit action-RPG plus axé action que RPG d’un certain point de vue.
Pour plus d’informations, rendez vous sur le site officiel du jeu Les Royaumes d’Amalur : Reckoning
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