Arkedo Studio, en charge du projet Hell Yeah! : Wrath of the Dead Rabbit, n’en est pas à son premier coup d’essai puisqu’il nous avait déjà proposé leur titre Arkedo Series, décliné en trois jeux sur Xbox Live et PSN en 2009. Le studio – fondé en 2006 – est composé de seulement huit personnes et développe principalement des jeux d’arcade.
Test de Hell Yeah! Wrath of the Dead Rabbit sur Xbox 360
Lapin pas si crétin et plutôt énervé !
Ash est un lapin presque normal, enfin pas tant que ça puisqu’il est le prince des enfers et qu’il aime bien câliner son canard en plastique dans son bain. Malheureusement pour lui, des photos ont été prises et diffusées sur l’Hellternet durant cet acte peu commun et privé. Evidemment, Ash est pour le coup très énervé et compte bien le faire payer aux centaines de personnes ayant aperçu les images. Vous aurez donc la charge de les retrouver et de leur faire passer un sale quart d’heure à l’aide de différents modèles d’armes.
Si d’habitude, Arkedo utilisait des graphismes plutôt simplistes autant dire qu’avec ce titre ils ont mis les petits plats dans les grands. Graphiquement, rien à dire, c’est très coloré et travaillé si bien que l’on s’y perd parfois et que l’on a du mal à savoir ce qu’il se passe, mais rien de bien grave dans l’ensemble. Côté audio, la bande sonore propose différentes variétés de musiques en passant du rock à de la pop suivant la situation. Une boutique est prévue pour y acheter des armes et personnaliser la scie circulaire avec laquelle vous allez pouvoir trancher du « bout de gras ». Vous pourrez également la customiser à volonté pour la remplacer, à titre d’exemple, par plusieurs haches ou encore par un donuts. Le soft est d’ailleurs bourré d’humour et fait référence à plusieurs jeux comme Sonic par exemple. En effet, le fameux niveau du casino est de la partie en y ajoutant des bornes de jeu d’argent pour vous faire claquer du fric à tout va. Sinon vous aurez tout à loisir de dépenser vos pennies dans la dizaine d’armes disponibles.
Attention à la marche !
Niveau gameplay, celui-ci demandera un petit temps d’adaptation. En effet, il y a pas mal d’inertie lors des sauts, ce qui vous posera quelques problèmes lors de certains passages plateformes ou même lors des combats contre les boss. Heureusement, la difficulté n’est pas très élevée et vous permettra de recommencer autant de fois qu’il faudra pour arriver à vos fins, puisqu’il n’existe pas de GAME OVER. Par contre le fait de devoir utiliser R2 et le joystick droit pour tirer pose problème lorsque l’on souhaite effectuer un saut au même instant… Il aurait été préférable de ne devoir utiliser que le joystick droit comme pour Monster Madness par exemple. Par ailleurs, Lorsqu’ Ash se retrouve sans scie circulaire, le laissant ainsi sans défense, il pourra utiliser le double saut et rebondir sur les murs, grâce à une pression sur le bouton CROIX. Le level design est emprunté à la saga des Metroid, tout comme la map qui lui ressemble fortement aussi mais en moins détaillée.
Concernant les modes de jeu, il en existe trois en tout et pour tout, sans compter les futurs ajouts via les contenus additionnels qui seront très prochainement dévoilés. Tout d’abord le mode histoire avec une centaine de monstres à récupérer dans son Monsterdex, une île où l’on peut s’occuper de nos créatures et un mode mission qui vous demandera d’effectuer diverses tâches afin de gagner des items custom pour votre scie circulaire.
Enfin, parlons un peu de l’île aux monstres, celle-ci permet d’admirer sa collection de créatures pour s’en servir comme esclaves. Effectivement, plusieurs zones différentes sont disponibles :
– La mine qui permet de récupérer de l’argent en les envoyant au charbon.
– Le port vous permettra de trouver diverses surprises qu’ils auront trouvées lors d’une chasse au trésor.
– Le laboratoire vous donnera accès à de nouvelles armes.
– Le manoir permet de savoir si certaines bêtes sont malades ou bien si elles ne sont pas contentes histoire de les envoyer à la tour et les calmer.
– La plage est un lieu paradisiaque où vos créatures peuvent se la couler douce.
– La tour est une sorte de salle de torture pour ceux qui voudraient se rebeller.
Un lapin à ne pas mettre entre toutes les mains
En conclusion, Hell Yeah! : Wrath of the Dead Rabbit n’est pas à mettre entre toutes les mains; il est à prendre avec beaucoup de légèreté au vu de son humour très décalé. Son côté gore ainsi que son gameplay imprécis restent réservés à ceux qui n’ont pas peur de mourir plus de 100 fois. Il reste cependant un bon titre, très bien réalisé avec une durée de vie correcte – une dizaine d’heures environ – pour un jeu ne dépassant pas les 15€. Malheureusement, aucun nouveau mode ne se débloquera une fois le jeu fini.
Maze
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