Quasiment 2 ans après la sortie de son prédécesseur, Final Fantasy XIII-2 aura-t-il su tenir compte des critiques adressées au premier épisode ? Après avoir déballé le pack de pré-commande , presque 25 heures de jeu plus tard, voici un petit test pour vous donner les premières impressions sur cette aventure.
Test de Final Fantasy XIII-2 sur Playstation 3
Un jeu vraiment SUPERBE !
Première étape, l’insertion du disque dans la console, et là déception, en tout cas en ce qui concerne la PS3, il faut faire une mise à jour du jeu… Donc patienter 10 minutes avant de commencer à jouer. Mais franchement, lorsqu’on découvre les premières images, même s’il avait fallu attendre 2 heures, c’est immédiatement oublié ! Le seul mot qui vient à l’esprit est WOUAH ! C’est tout simplement MA-GNI-FIQUE ! La finesse des graphismes, la beauté des paysages, la richesse des environnements, c’est tout simplement époustouflant.
Le tout premier contact avec le titre est un combat épique entre Lightning et Caius auquel vous pourrez participer pour goûter une première fois aux combats cinématiques (vous en verrez un également dans la vidéo en fin de test). Durant un combat, il arrive parfois de passer en mode cinématique, et accessoirement d’en prendre plein la vue, puis d’avoir un certain nombre d’actions à faire pour terrasser son adversaire. C’est indéniablement une excellente nouveauté qui brise parfois la monotonie des combats sans cesse répétés où il est fréquent de n’avoir qu’à appuyer sur « X ». Le seul reproche que l’on pourrait faire concerne les cheveux des personnages pendant les phases de jeu. On a l’impression que les développeurs ont péché par orgueil et en voulant faire des cheveux trop fins et bien dessinés, on retrouve beaucoup d’aliasing sur ces derniers. Attention, rien de rédhibitoire sur ce point, juste une observation qui gène à l’occasion.
Le scénario extrêmement bien écrit, les possibilités de progression nombreuses
Passée la première cinématique, nous nous retrouvons devant chez Serah, sur la plage, et l’aventure commence petit à petit, jusqu’à ce que Noel arrive et que les choses sérieuses s’enchaînent. L’histoire ne vous sera pas dévoilée, mais sachez que le scénario est très bien ficelé, parfois même presque trop complexe. Il faut réfléchir en 4 dimensions puisque le voyage dans le temps est de la partie. LE « coeur de l’histoire » est le lieu à partir duquel il est possible de choisir où et quand on veut aller. Au fur et à mesure de votre progressions, vous débloquerez des lieux et des époques à partir desquels vous débloquerez de nouvelles zones et ainsi de suite. L’environnement a beau être riche et vaste, on ne s’y perd pas, les missions secondaires sont nombreuses, et surtout il n’y a pas de progression linéaire à respecter impérativement. La seule obligation que vous aurez est celle de débloquer les époques et les lieux dont vous aurez besoin pour mener à bien la (ou les) mission(s) que vous choisirez.
Le gameplay excellent et intuitif
Les environnements sont vastes, vous pourrez vous promener à loisir. Le principal reproche fait au petit frère a bien été pris en compte et la correction est parfaite. Un autre petit point noir (vraiment petit, on s’y fait vite), la caméra est un peu trop proche du leader, et trop peu en hauteur. De ce fait, difficile d’apprécier totalement l’environnement. Le seul moment où ce point est réellement gênant, est lors des déclenchements de combats. Lorsqu’un ennemi surgit, il est possible de déclencher le combat en le frappant de votre épée, de fuir (selon les ennemis, il arrive que ce soit impossible), ou d’attendre que l’ennemi vienne à vous. Si vous déclenchez le combat en frappant l’ennemi, vous disposez de la priorité d’attaque avec une jauge ATB (la jauge qui se recharge pour vous permettre de lancer vos attaques) qui va se remplir plus vite pendant un petit moment. Si l’ennemi vient à vous, vous commencez un combat normal sans avantage ni désavantage. Par contre, si vous tentez de fuir sans arriver à vous éloigner suffisamment de votre adversaire, le combat se déclenche et vous ne pouvez pas « recommencer ». Cette possibilité, disponible dans tous les autres combats, vous permet d’interrompre l’affrontement, et de vous retrouver juste avant l’engagement pour mieux préparer vos troupes si l’adversaire est trop puissant.
Lors des différents combats, vous pouvez aléatoirement capturer vos adversaires pour qu’il se battent à vos côtés. Chacun aura sa spécialité que vous pourrez améliorer au fil du jeu, tout comme vos propres compétences. Il faudra pour cela utiliser le cristallium. Pour les personnages principaux, ce sont les point d’expérience acquis au cours du combats qui vous permettent de progresser, tandis que pour vos « familiers », ce sont des éléments gagnés lors des combats également, ou acheté durant votre aventure qui leur permettrons de progresser. Ne négligez pas vos compagnons, leur aide est vraiment précieuse !
La tactique est prédominante
Les différents rôles accessibles (aussi bien aux héros qu’au compagnons) sont : ravageur, attaquant, soigneur, saboteur, ou tacticien. Les personnages principaux peuvent avoir tous les rôles (à condition de les créer et de les améliorer dans le cristallium) alors que vos « aide de camps » n’ont qu’un seul rôle. Il est donc important de choisir judicieusement la composition de votre équipe et de développer les compétences de chacun. Il est également possible de « fusionner » vos compagnons pour les renforcer et ajouter certaines compétences (sans pour autant changer de rôle). Cet aspect du jeu est vraiment important, un bon équipier vous permettra de vous sortir de situation difficiles. Si vous ne faites pas les bons choix, vous vous casserez alors les dents sur certains combats faute d’avoir les armes adéquates.
Le système de mission très bien développé
Les missions secondaires sont nombreuses, et un excellent point pour FF XIII-2 est que vous pouvez récolter les éléments pour une mission non encore commencée. C’est à dire que si au fil de votre progression vous éliminez un monstre cible, ou trouvez des éléments d’une mission que vous n’avez pas encore commencée, vous pourrez tout de même en conserver le profit. Lorsque vous rencontrerez le personnage qui déclenche la quête en question, il vous suffira de lui reparler immédiatement après avoir accepté la mission pour obtenir les récompenses. Dit comme ça ça peut sembler anodin, mais c’est assez important. Les mission secondaires sont tellement nombreuses, et les environnements tellement vastes, que vous serez inévitablement dans ce cas de figure à un moment ou à un autre. Donc les explorations ne sont jamais vaines.
Des cinématiques superbes…mais parfois longues !
Final fantasy ne serait pas Final fantasy sans de superbes cinématiques. Cet opus n’échappe pas à la règle et comme dans tous les autres épisodes, il arrive parfois qu’on soit pressé de passer les cinématiques pour aller plus rapidement éclater du monstre ! Tout dépendra donc de votre niveau d’impatience concernant ce point. Plus vous aurez envie d’en découdre, plus ce sera difficile de patienter pendant les longues (mais magnifiques) cinématiques.
Les énigmes, un vrai casse tête
Lors de votre progressions, il vous arrivera parfois d’être confronté à des anomalies temporelles qu’il faudra litéralement résoudre pour continuer à progresser. La plupart sont assez faciles à résoudre (relier des cristaux pour former une constellation, ramasser tous les cristaux sans repasser deux fois au même endroit), mais il arrive d’avoir des épreuves très difficile sur lesquelles on peut passer pas loin de 15 à 20 minutes montre en main. Les énigmes de type « horloge » en particulier, vous ne regarderez plus votre montre de la même manière après ça.
Question difficulté par contre… ce n’est pas vraiment ça
Au début du jeu et n’importe quand pendant l’aventure, vous pourrez régler la difficulté sur facile ou normal. Pas de mode difficile… Il y a de forte chances que celui-ci soit accessible une fois le jeu terminé, mais en attendant, la progression est constante, et sans réelle difficulté. il arrive quand même parfois de rencontrer des monstres surpuissants et imbattables lors de votre première rencontre, mais c’est tout de même exceptionnel. Faire un peu de leveling de temps en temps cous assure une supériorité confortable lors de 90 % des combats. Il n’en demeure pas moins que devant les « boss » il faudra user de toute votre stratégie et de tous vos talents. Cette relative facilité permettra d’accrocher les moins persévérants, mais risque de décevoir les hard-core gamers FF XII-2…
Il est à noter une petite fonctionnalité, totalement inutile donc indispensable : la possibilité de publier, à partir du « coeur de l’histoire » votre progression dans le jeu vers différents réseaux sociaux. Vous pourrez indiquer votre dernier total de combat, combien d’artefacts vous avez récupéré, ou simplement que vous êtes en train de jouer. Ca n’apporte strictement rien au jeu, mais c’est tout de même sympathique.
FF XIII-2, LA merveille ?
En conclusion, et avant même d’avoir terminé FF XIII-2, il est clair que cet épisode fera date dans la saga Final Fantasy. Prenez FF XIII premier du nom, corrigez 90% de ses défauts, vous avez alors FF XIII-2. Beau, entraînant, complexe à souhait, mais abordable, varie, il y a autant de place pour la stratégie que pour se défouler… Difficile de trouver des points négatifs. Il faut vraiment être très pointilleux. Il est probable que les plus rapides d’entre vous puissent le finir en moins de 35 heures, et les plus minutieux passeront facilement les 50 heures. Un jeu à déguster sans aucune modération !!!
Plus d’infos sur le site officiel.