Après avoir boudé la Playstation pendant 12 ans – si l’on excepte le spin-off sorti sur PSP en 2010 avec Dead or Alive Paradise –, la franchise Dead or Alive revient enfin sur une console Sony ! Quel plaisir – pour les yeux – de revoir Kasumi, Ayane, Tina dans leurs tenues. Mais au-delà de cet aspect particulier, Dead or Alive 5 se montre-t-il à la hauteur de nos attentes ? Verdict en fin de Test…
Comme d’habitude dans DOA, l’histoire n’est qu’un prétexte pour réunir les meilleurs combattants lors d’un tournoi qui désignera le numéro 1. Malheureusement, celle-ci est faite de flashbacks incessants et redondants et donne le loisir au joueur d’incarner les différents protagonistes à divers moments. Elle donne lieu à une soixantaine de rixes durant lesquelles vous sont proposés divers défis à réaliser. Il est cependant conseillé de passer préalablement par la case entraînement –histoire de maîtriser l’ensemble des personnages et leurs techniques respectives-, si l’on ne souhaite pas faire office de punching-ball à l’ordinateur…
Test de Dead or Alive 5 sur PlayStation 3
Entraîne-toi ou rentre chez toi
Techniquement, Dead or Alive 5 n’a pas à rougir de la concurrence actuelle, les décors sont propres bien qu’inégaux et certains possèdent toujours plusieurs « niveaux » à utiliser à bon escient. Ceux-ci comptent également des zones dites dangereuses à l’intérieur desquelles il est possible d’envoyer valdinguer son adversaire pour faire des dégâts encore plus importants, notamment grâce au coup surpuissant – en chargeant pied + poing –, rendant les combats encore plus dynamiques. En effet, une fois activé, celui-ci donne lieu à une petite scène qui vous demande de choisir dans quelle direction propulser votre opposant, sachant que le meilleur choix possible est représenté en rouge. Petite nouveauté d’ailleurs, si vous parvenez à le faire tomber, vous aurez le choix entre deux possibilités pour finir les actions. En l’occurrence soit vous enchainez une série de coups soit vous utilisez une technique de projection. A noter qu’il est possible de stopper ses actions en appuyant sur le même bouton que son opposant. Le système de contre n’a, quant à lui, pas changé, il est toujours d’une efficacité redoutable et peut faire pencher le match d’un côté comme de l’autre. Les tags sont également encore présents et c’est un réel plaisir de pouvoir jouer à deux dans la même équipe, de pouvoir enchaîner des combos dévastateurs sans que l’adversaire ne puisse toucher terre. Suivant l’affinité des personnages, vous aurez de plus droit à une attaque combinée du plus bel effet.
Enfin, divers effets ont été ajoutés comme les traces de salissures ou de sueurs sur les protagonistes et leurs vêtements. Bien évidemment, les filles de cet opus ont toujours autant d’atouts – mais surtout de poitrine, c’est en tout cas le souhait des joueurs selon Yoshei Shimbori, le directeur – et sont parfaitement modélisées, c’est d’ailleurs aussi valable pour les mecs qui n’ont pas été oubliés. Coté bande sonore, rien de transcendant, nous nous retrouvons avec des thèmes connus et de nouvelles pistes qui ne resteront pas forcément bien longtemps dans notre mémoire.
On ne change pas une équipe qui gagne
Côté contenu aucune surprise, sur ce coup-là Tecmo n’a pas voulu se mouiller – contrairement aux filles de Dead or Alive 5 –, on retrouve donc :
- Le mode Histoire
- Le mode Arcade qui est disponible en tag solo ou en solo mais sans possibilité d’y jouer avec un ami, ce qui est fort dommage…
- Le mode Versus
- Le mode Online comportant les matchs simples ou classés
- Le mode Entraînement (OBLIGATOIRE)
- Le mode Time Attack
Pour sa part, le mode online de DOA 5 est plutôt complet avec la possibilité de créer son propre tournoi solo ou en tag, une excellente idée. Malheureusement, nous n’avons pu y jouer dans de bonnes conditions. En effet, nous avons été victimes de lags sur une bonne partie de nos matchs effectués. Cinq personnages sont à débloquer dont trois tirés de Virtua Fighter – Akira Yuki, Pai Chan, Sarah Bryant –, le vieux maître Gen Fu est également de retour en finissant par la redoutable Alpha 152. En bonus, vous pourrez faire l’acquisition de nouveaux costumes et de titres au fil de votre progression. A noter que des DLC gratuits et payants viendront enrichir la garde robes.
Conclusion de Dead or Alive 5
En conclusion, Dead or Alive 5 est toujours aussi exigeant et ne pardonnera que rarement à ceux qui ne sont pas passé voir maître Miyagi dans le mode entraînement. En effet, la marge de progression est très grande et le plaisir instantané. Et même si la richesse du jeu ne se trouve pas dans son contenu – mais plutôt du côté de ses demoiselles –, le soft saura vous tenir en haleine pendant vos longues soirées d’automne. Les fans pourront d’ailleurs se réjouir des quelques améliorations apportées au gameplay, un bon cru en somme, malgré un certain manque de prise de risque.
Et pour retrouver plus d’informations sur nos charmantes combattantes, je vous invite à consulter le site officiel du jeu.
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