Apprécié des joueurs lors de sa sortie, Borderlands premier du nom avait toutefois déçu sur certains aspects, notamment en termes de durée de vie, l’aventure principale n’ayant pas fait preuve, à l’époque, d’une difficulté digne de ce nom.
Egalement un peu trop répétitif, entre autre côté diversité des environnements, le soft de GearBox se devait de revenir à la charge avec de nouveaux atouts. L’opus de la perfection ? Verdict à suivre dans notre test du FPS Borderlands 2 sur console Xbox 360.
Test de Borderlands 2 sur Xbox 360
Pandore encore et toujours, mais quelle variété !
Près de 5 ans après la première aventure Borderlands, nous retrouvons Pandore dans une nouvelle quête au cours de laquelle nos quatre nouveaux héros devront déjouer les plans du diabolique Beau Jack, qui s’est mis en tête de piller cette planète de son minerai le plus précieux. Il n’en fallait pas plus pour que nos chasseurs de l’arche remettent le couvert. Ils sont au nombre de quatre et représentent chacun un classe particulière. Leurs noms, Axton –un militaire lourdement armé-, Maya –une sirène capable de guérir ses camarades et d’immobiliser ses ennemis-, Zéro –maître du sabre également excellent sniper- et, enfin, Salvador, véritable Goliath à la capacité de résistance hors norme, capable aussi d’utiliser deux armes simultanément.
Si l’on retrouve un peu de ces quatre héros dans le précédent opus, leur capacité d’évolution demeure nettement plus vaste, avec la perspective d’obtenir des personnages totalement uniques, histoire d’offrir des affrontements online clairement plus passionnants, chacun pouvant désormais disposer d’un combattant aux capacités particulières. De plus, le jeu en coopération (deux joueurs en local via écrans splittés) s’avère particulièrement captivant, la composition du binôme étant cruciale dans l’optique d’évoluer (dans ce cadre-là, Maya la guérisseuse s’avère particulièrement utile) dans une campagne carrément beaucoup plus complexe à aborder que dans le premier Borderlands.
Aspect fort attrayant, il est désormais possible de choisir telle ou telle orientation pour chaque personnage, en suivant divers arbres de compétences, tout en customisant ses –nombreuses- armes à volonté. Un système de jeton (à gagner en effectuant certaines actions) donne par ailleurs le loisir d’améliorer divers éléments, comme la taille de son chargeur, la place disponible dans le sac à dos, la puissance, les dégâts occasionnés ou encore la résistance du bouclier. Et avec le nombre conséquent de coffres et autres casiers à fouiller ou éléments du décor à détruire, les opportunités de récolter des items ne manquent pas non plus. Toutefois, les munitions devront être utilisées avec parcimonie, le stock disponible à ce niveau n’étant pas illimité.
Aidés par un petit robot bourré d’humour –humour d’ailleurs omniprésent durant l’aventure, grâce à des dialogues pas toujours bien doublés en Français, mais généralement savoureux-, nos héros vont ainsi évoluer dans de nouveaux environnements. C’est aussi sur ce plan qu’il faut évoquer l’évolution de Borderlands 2, toujours représenté dans un style B.D Cell Shading bien sympa, mais permettant cette-fois de découvrir des décors bien différents les uns des autres. L’on passe ainsi d’un désert de glace riche en cavités, gouffres et autres embûches gelées à des étendues rocheuses, en passant par des environnements plus futuristes et autres villages infestés d’ennemis de toutes sortes.
Des Aliens ou monstres, mais également des humains, qu’il ne faudra pas hésiter à inciter à se battre entre eux, histoire d’économiser quelques munitions. De nouveaux ennemis sont bien sûr au programme, adversaires globalement moins « idiots » que précédemment, bien que ces derniers montrent leurs limites dans certaines situations. Face à un Boss gigantesque, il sera par exemple possible de se planquer bien tranquillement sous un abri de petite taille pour arroser patiemment la bestiole sans jamais être inquiété par ses griffes ou ses jets de blocs de glace. Peut-être pas un mal, compte tenu de la difficulté de certains passages, d’autant que plusieurs quêtes annexes permettent de rallonger encore la sauce.
L’évolution est du coup passionnante en tous points, les musiques apportant également un plus à l’histoire en matière d’ambiance. Reste tout de même quelques points noirs, comme la conduite de véhicules, peu passionnante en raison d’une prise en main assez rigide notamment, de même que quelques bugs d’affichages et de collisions, ainsi que de petits ralentissements dus aux chargements. Rien de vraiment catastrophique pour autant, d’autant que la réalisation globale du soft sait faire preuve de grandes qualités graphiques et d’animations de haut vol.
GearBox a encore assuré !
A l’heure de conclure, il est impossible de nier le fait que les développeurs de Gearbox ont su littéralement transcender l’expérience connue dans Borderlands 2, en nous offrant enfin une durée de vie digne de ce nom (plus de 35 heures de jeu en solo !), une évolution des personnages beaucoup plus riche et aboutie mais aussi des environnements variés qui se découvrent systématiquement avec plaisir. Et si les quatre personnages jouables s’avèrent proches de ceux connus dans le premier opus, rapidement, les améliorations aidant, chaque joueur pourra finalement développer un combattant propre histoire de ne pas sombrer dans la routine, notamment en multi.
Concrètement, si l’on excepte les phases en véhicules –qui peinent toujours à convaincre- et les petits soucis de Bugs, il faut bien avouer que Borderlands 2 répare toutes les maladresses de l’épisode précédent, en nous offrant un résultat particulièrement bon. Fun, addictif, riche, long, doté d’une difficulté progressive et toujours aussi séduisant graphiquement, Borderlands 2 est bel et bien l’épisode ultime que les joueurs attendaient. Un titre à acheter les yeux fermés, que vous soyez adepte de jeu en solo ou à plusieurs. N’hesitez pas non plus à consulter le site officiel de Borderlands 2.
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