Always Sometimes Monsters, développé par Vagabond Dog et proposé au prix de 9.99€ nous présente l’histoire d’un auteur raté et sa tentative de reconquérir l’amour de sa vie. Le chemin de notre protagoniste sera bien évidemment semé d’embûches et le confrontera à plusieurs problèmes tels que le racisme, l’homophobie et l’abus substances. Une bien sombre histoire que je m’apprête à vous raconter en détail.
Test de Always Sometimes Monsters sur PC
Prêt à tout pour l’amour de sa vie
Always Sometimes Monsters se présente avec une jouabilité dans la pure lignée des JRPG de l’ère 16bits, la prise en main est donc immédiate et sans difficulté. Le jeu démarre par une séquence vous permettant de choisir le couple de protagonistes : la sélection est large et devrait satisfaire tous les goûts. La particularité du gameplay réside dans l’absence totale de combats : le jeu se concentre en effet sur les dialogues, à l’exception près de quelques « mini-jeux » impliquant par exemple de gérer le vestiaire d’un club pendant quelques minutes. Cependant, le jeu est loin d’être monotone et de se résumer à appuyer sur suivant : Vagabond Dog propose en effet au cours de l’aventure suffisamment de choix qui permettent au joueur de façonner le personnage à leur image et d’influencer l’histoire. Les nombreux embranchements possibles font bénéficier Always Sometimes Monsters d’une rejouabilité non négligeable. Tous ces choix se font avec un objectif en tête : gagner assez d’argent pour financer votre périple à travers le pays et arriver à temps au mariage de l’amour de votre vie. C’est là qu’apparaissent les deux mécaniques qui régissent le jeu : gérer votre compte en banque et utiliser votre temps efficacement. Chaque action (dont gérer votre sommeil) vous coûtera du temps et vous disposez de 30 jours pour arriver à la cérémonie. A vous donc de sélectionner les jobs qui vous seront proposés pour financer la prochaine étape de votre voyage.
Notre héros, notre création
Le scénario, supporté par le système de choix, aborde de nombreuses problématiques et constitue indéniablement le point fort d’Always Sometimes Monsters. L’écrivain raté qui nous sert de personnage principal devient rapidement attachant car il est notre création, depuis la sélection de personnage déguisée au début du jeu jusqu’aux choix effectués au long du jeu qui viendront définir sa personnalité. Vous aurez donc la possibilité d’être une ordure opportuniste ou un idéaliste vertueux et bien entendu, tout ce qui se trouve entre les deux extrêmes. La réalisation est correcte, les menus de configuration se résument au minimum syndical et sont un peu planqués (« F1 » pour ceux qui peineraient à trouver le menu de configuration). Le jeu ayant opté pour un style 16 bits les performances ne posent pas de problèmes et le jeu devrait tourner sur l’ensemble des configurations. La bande-son composée par LASER DESTROYER TEAM rempli son rôle efficacement malgré le fait qu’aucune piste ne marque vraiment l’esprit. Anglophobes s’abstenir car le jeu ne bénéficie pas d’une traduction française et rien ne laisse supposer que ce sera le cas prochainement.
(Test rédigé par Kal)
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