Il n’y a pas que les oiseaux qui doivent être en colère chez Rovio
On les croyait tout-puissants grâce à leur force de frappe à la fois accessible et prenante en termes de gameplay, et au succès considérable de leur licence phare Angry Birds, mais au final, les Finlandais de Rovio ont peut-être eu les yeux plus gros que le ventre, et ce sont les salariés qui pâtissent.
Ce sont en effet 130 personnes, sur les 800 que compte le groupe, soit environ 16% des effectifs, qui vont devoir subir une vague de licenciement prochaine à cause de chiffres de vente en-deçà de prévisions un peu trop optimistes.
En plein élan depuis le premier opus d’Angry Birds en 2009, Rovio avait décidé de voir grand, en multipliant à la fois les jeux vidéo et les projets parallèles liés à sa licence maîtresse (parcs d’attraction, série animée, livres pour enfants, produits dérivés divers…), mais force est de constater que l’année 2013 s’est avérée bien décevante niveau chiffres. L’équipe, qui était passée, entre 2012 et 2013, de 500 à 800 salariés, doit donc revoir ses ambitions à la baisse, et reconnait avoir bâti le recrutement de son personnel sur des prévisions de croissance plus larges que ce qu’elle n’a été sur le terrain.
Rovio va donc devoir procéder aux licenciements sus-mentionnés, resserrer le spectre de ses activités, et compte beaucoup sur le film en 3D dédié à ses oiseaux fétiches, prévu pour 2016, pour prendre de nouveau son envol.
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