Annoncé pour la première fois au salon mondial du jeu vidéo E3 de 2013 , Titanfall fut rapidement élevé au rang de hit. Développé par Respawn Entertainment, qui ne sont que des anciens membres d’Infinity Ward, les créateurs de Call of Duty. Titanfall est-il simplement un énième FPS proche des ses cousins Call of Duty ou autre Battlefield ou apporte-il une touche bien à lui qui sera donner une marque différente aux amateurs du genre ? Le développeur Electronic Arts a ouvert courant mi-février la bêta de son prochain bébé. C’était l’occasion pour nous de tâter la bête avant sa sortie imminente le 13 mars prochain sur Xbox One et PC, le 28 mars pour la Xbox 360.
Preview de Titanfall sur Xbox One
Aux armes citoyens !
Une fois la bêta installée, la partie est lancée d’un tutoriel plutôt complet. Les amateurs du genre trouveront ça certainement inutile et surtout bien long. C’est donc à travers près de 20 phases que vous apprendrez tout ce qui concerne les contrôles du jeu. Cette étape est primordiale pour vous familiariser avec les deux sticks pour les visions et les déplacements, Puis vous passerez sur les boutons de saut, de rechargement et de changements des armes etc… Ensuite vous apprendrez à viser et à tirer. Enfin vous finirez par manipuler les fameux titans. Le passage au tutoriel vous semblera donc infini, mais il a le mérite de mettre tout le monde au même point, néophyte e vétéran, avant de vous lancer sur le champ de bataille. Vous y voilà les commandes n’ont plus aucun secrets pour vous il est temps de se dégourdir. Une fois le serveur trouvé, la bêta propose trois modes de jeu. Le premier est Attrition. Ce n’est ni plus ni moins que le mode match à mort par équipe. Dans Titanfall, la partie se termine lorsque l’équipe aura atteint un nombre de ticket égal à 250. Les tickets s’obtient en tuant un adversaire. Arrivé au quota la partie n’est pas pour autant terminée. L’équipe qui a perdu doit rejoindre le point d’extraction. Là où un vaisseau attendra un certain temps avant de s’envoler. Dans cette ultime étape les joueurs morts, vainqueurs ou vaincus qui perdront une vie ne pourront plus réapparaître. Le but est donc d’éviter que les perdants puissent s’enfuir afin de leur donner une humiliation fatale. Le deuxième mode proposé s’intitule Harpoint Domination. C’est une conquête de base, toujours en équipe. Trois points sont présents sur la carte, à vous de les conquérir. La partie se gagne en obtenant le nombre maximum de ticket. La domination de toutes les bases vous feront gagner des tickets supplémentaires. Enfin dernier mode de jeu, le Last Tintan Standing. Vous débuter la partie directement dans votre titan. La victoire revient à l’équipe qui possède encore un titan. Il vous sera possible de sortie de votre titan pour vous battre au sol. Une vie perdue est définitive. La partie se déroule au quatre manches gagnantes.
Il ne faut pas m’énerver.
Parlons ensuite du gameplay. Les joueurs de Call of Duty trouveront rapidement leur marque. En effet comme je l’ai dit plus haut, Respawn Entertainment est un studio fondé par d’ancien membre d’Infinity Ward, développeur de la pluparts des Call of Duty. Il est logique que l’on retrouve une certaine signature. Bien que la comparaison soit facile, Titanfall n’en est pas moins une copie de cette licence. L’univers tout entier s’éloigne de l’atmosphère militaire terrienne de la guerre du bon petit soldat. Ici place à l’ambiance futuriste qui apporte évidement plus de libertés. Vous avez la possibilité de jouer de deux façons bien différentes. La première est le soldat au sol. Armé d’une arme principale et une secondaire, votre bonhomme sera doté en plus d’une arme anti-titan. Il sera toujours possible de lancer des grenades. Le couteau est remplacé par des coups de pieds et poings. Arrivez discrètement derrière votre ennemi et vous lui briserez la nuque d’un violent coup sec. Autre nouvelle possibilité dans Titanfall est le saut et même le double saut. La capacité de sauter est bien plus importante que dans les autres FPS, mais en plus vous exécuter un second saut. Vous pouvez ainsi franchir de haut obstacle, arrivé à l’étage supérieur sans passer par l’escalier. Ce qui ajoute de l’intérêt dans ces sauts et le fait de pouvoir courir sur les murs. Ceci de la façon plus proche de Prince of Persia que de Blink. Sans demander une grande maîtrise, se balader sur les murs n’est pas automatique. Dernière capacité du fantassin est de pouvoir de se rendre invisible un laps de temps à la manière d’un Crysis. Vous ne serez pas totalement invisible, mais cela vous permettra d’attaquer par surprise vos ennemies qui seront passés à côté de votre camouflage. La deuxième façon de jouer est bien entendu les titans. A part le mode Last Titan Standing votre robot apparaît au bout de deux minutes. Ainsi chaque soldat est capable d’appeler son gros protecteur. Le titan est plus puissant et plus robuste, mais pas invisible. Il est capable de déployer un bouclier qui se recharge contrairement à sa jauge de vie. Véritable arme de guerre, l’ultime point faible de ces machines se trouve à l’arrière de la tête. Seul un équipé au sol peut y parvenir en sautant. Il n’aura qu’à ouvrir la trappe et à tirer dans le cerveau électronique de l’engin. N’ayez crainte si vous pensez que l’arrivé des titans bouleverse la partie, les développeurs ont pensé à tout. Les parties sont dynamiques et très équilibré.
La bêta nous a proposé trois modes de jeux et deux cartes seulement. Cependant cet aperçu nous indique que Titanfall mérite le titre de blockbuster. La bêta annonce un jeu fluide, dynamique et visuellement correct. En tous ca,s les graphismes sont supérieurs aux versions next-gen de Call of Duty Ghost et Battlefield 4. Le contenue sera également époustouflant de la version finale. L’expérience obtenue en fin de partie vous permet d’augmenter de rang et de débloquer moult armes et capacités pour vos fantassins et vos titans. De plus Titanfall propose pas moins de 600 challenges à débloquer en jeu.
je doute que le jeu soit plus beau que Bf4, sachant que le moteur source est un moteur de 2004 (qui peut encore faire de jolies choses, certes), et que le FrostBite 2 a 9 ans de plus.
Mai c’est vrai que la direction artistique est un poil plus alléchante