Troisième et dernière partie de notre dossier spécial Nintendo Post E3 ! Après avoir vu les jeux Wii U suivants : Kirby and the Rainbow Curse, Captain Toad Treasure Tracker et Yoshi’s Wooly World (pour les retardataires, ça se passe ICI). C’est au tour de Mario Party 10, Splatoon, Bayonetta 2 et Hyrule Warriors de passer sur le devant de la scène. Cela fait maintenant plus de deux heures que l’équipe Lightningamer a pris d’assaut le bâtiment Nintendo avec pour objectif de tester un maximum de nouveautés et surtout dans les meilleures conditions. Lightningamer ! Au rapport ! On continue les jeux Wii U !
En avant pour l’événement Nintendo Post E3 2014 #3 !
Mario Party 10 : Bowser souffle les dix bougies
Dixième épisode de la série Mario Party, autant le dire directement, Mario Party 10 n’a nullement retenu mon attention. Le titre se veut être une copie conforme des épisodes précédents bien qu’il soit le premier sur la dernière console de Nintendo. Un plateau, une série de minis-jeux et une ambiance de fête à la Mario, en d’autres termes, on reprend strictement les même ingrédients et on recommence. Il faut toutefois noter une légère spécificité de cet épisode. En effet, Bowser est à l’honneur. Cinq joueurs peuvent participer, quatre contrôlant Mario et ses amis, le dernier contrôle le roi des koopas avec le Gamepad. Ce procédé peut paraître à première vue assez novateur mais on se rend très vite compte de sa limite. Bowser n’a rien de particulier, juste des minis-jeux bien à lui, rien de plus. C’est regrettable car le Gamepad pouvait générer de nouveaux minis-jeux, des nouvelles manières de les aborder, et il n’en est rien. Cette frustration me fait serrer des poings, certains minis-jeux sont réellement fun comme Bowser’s Bad Breath où le gros dinosaure doit pulvériser à coup de boule de neige bien placée ses camarades. Nintendo s’est limité dans sa lancée en incorporant un système maladroit où un seul joueur profite réellement de la manette et de ses possibilités. Quel gâchis !
Mario Party s’apprête donc à souffler sa dixième bougie, mais sa fête est bien trop décevante pour y rester plus longtemps. Après quelques minis-jeux, je décide de poser ma manette et de quitter les lieux au plus vite. Mario, je t’ai pas ramené de gâteau mais même si j’en avais un, je l’aurais mangé avant, tu le mérites pas.
Splatoon : peinture de guerre
Enfin une nouvelle licence qui fait son apparition pour Nintendo ! Splatoon avait marqué la conférence E3 de Big N par ses couleurs et par l’originalité de son gameplay. En effet, deux équipes de quatre joueurs s’affrontent à coup de peinture. Chaque camp a sa couleur, le but est simple : il vous faudra recouvrir un maximum de surface avec votre couleur. Un chrono rythme la partie, une fois le décompte terminé, un calcul du pourcentage de surface recouvert se lance. L’équipe qui affiche le plus haut score remporte la manche. Je dois vous avouer que j’étais assez sceptique sur Splatoon mais on réalise le fun du titre qu’une fois devant. Se battre à coup de couleur dans une ambiance cartoon (un peu à la Jet Set Radio) est un vrai plaisir. Chaque joueur est équipé d’un pistolet à peinture, en recouvrant des surfaces, une jauge se remplie. La jauge peut alors vous permettre de débloquer de nouvelles armes et compétences comme le bazooka à peinture ou encore la frappe aérienne de peinture. Visuellement, le jeu est magnifique, toutes ces couleurs qui se mélangent est une totale réussite. Il est également possible de se transformer en pieuvre mais uniquement dans votre couleur. Cette forme permet de se déplacer beaucoup plus vite mais attention vous ne pouvez pas tirer. La peinture, c’est aussi la guerre, il vous faudra alors abattre vos adversaires devenu trop menaçants. Éliminer un adversaire le renvoie à sa base, autrement dit, vous gagner du temps précieux pour recouvrir les parois. Le travail en équipe est primordial, il vous faudra mener cette bataille à coup de coopération car la moindre lacune peut être fatale.
Splatoon est donc pour moi LA surprise de ce salon. Moi qui partais avec un préjugé non fondé, je me retrouve à enchaîner les parties et sans vouloir m’arrêter. Malheureusement, une unique carte était disponible dans la version d’essai, quelle tristesse ! Nintendo a encore de nombreuses bonnes cartes sous sa manche et nous prouve qu’il est capable de créer, et non pas uniquement de renouveler.
Bayonetta 2 : Le retour d’une déesse
Bon avant de commencer, j’ai une confession à vous faire. Cette partie risque cruellement de manquer d’objectivité car je suis amoureux de Bayonetta depuis sa première apparition sur mon écran. J’attends ce deuxième épisode avec une impatience démesurée. Je me suis donc littéralement jeté sur la beauté fatale en espérant qu’elle me lance un doux baiser, et ça n’a pas loupé. Bayonetta 2 reprend les éléments qui ont fait le succès du premier épisode mais en les perfectionnant. On retrouve donc des combats vertigineux, des combos dévastateurs et une héroïne au charisme ravageur, le tout dans une ambiance bien particulière où le bien et le mal se livre une bataille sans précédent. Le plus impressionnant reste le dynamisme et la brutalité des combats. Esquive, frappe, combo, finish move, QTE, tout y est pour vous en mettre plein la vue .. et ça marche ! Quatre niveaux étaient disponibles dans la version d’essai, votre guide s’est donc goinfré à coup de talon bien placé. Mention spéciale au dernier niveau proposé qui est en fait un boss. La mise en scène de l’affrontement est littéralement colossale.
Bayonetta 2 sera donc une suite digne de ce nom. Notre sorcière a encore de nombreuses ressources. Bravo à Platinum Games, la barre était haute mais vous semblez l’avoir tout de même dépassé.
Hyrule Warriors : Dynasty of Link
Quand deux univers opposés se mélangent. Hyrule Warriors reprend donc l’univers de Zelda avec le gameplay des Dynasty Warriors. Le résultat est donc … prévisible. Avant de passer directement dans le négatif, il faut noter quelques atouts. Le titre est réellement beau, les plaines, les montagnes et surtout l’animation des différents personnages est une réussite. Prendre le contrôle des personnages emblématiques de la saga du héros à la tunique verte est une joie. On prend un malin plaisir à ravager les rangs ennemis avec des attaques dévastatrices et plutôt stylées, il faut bien l’avouer. Avec la possibilité de jouer en coopération pour mener à bien les batailles menées, Hyrule Warriors promet de belles heures d’affrontement épique. Seulement voilà, en y incorporant le gameplay de la saga à succès Dynasty Warriors, Hyrule Warriors reprend également son pire défaut : la lassitude et la redondance des combats. On fait toujours, toujours la même chose. On tape, on tape, et le combat se termine. Je grossis volontairement les traits car même si ce vilain défaut ne m’est pas apparu durant mes vingts minutes d’essai, je le vois gros comme un goron adulte.
Je reste donc sceptique quant à Hyrule Warriors car même si l’idée du cross est prenante et permet de jouer avec nos personnages fétiches sous un autre angle, le manque de profondeur dans le gameplay peut venir tâcher ce tableau. Cette position n’engage que moi mais mon expérience laissée par les Dynasty Warriors ne m’ont pas laissé indemne, prudence est donc de mise.
Nous arrivons donc à la fin de notre troisième partie, l’escale fut longue mais valait le coup ! En résumé, je peux clairement affirmer que Nintendo dispose de ressources non négligeables et qui raviveront fidèles comme nouveaux joueurs pour le futur proche. Avec un catalogue de jeu vacillant, la Wii U regagne en point de vie et donc en intérêt aux yeux du public. Bravo Nintendo, le pari était risqué avec l’arrivée des concurrents.
Première partie du dossier : Super Smash Bros.
Deuxième partie : Les jeux Wii U part 1
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