Edité par Microsoft Games Studio et développé par Press Play, Max : The Curse of Brotherhood est sorti en avril 2014 sur la Xbox One. Uniquement disponible sur le Xbox Live, c’est un jeu de plateformes en 2D dans lequel le héros doit utiliser un marqueur magique pour créer ou détruire des éléments afin de pouvoir continuer sa progression à travers les différents niveaux. Dans le cadre de l’opération Games With Gold sur Xbox One, le jeu est offert à tous les membres « dorés », une bonne occasion pour acquérir cette petite perle sans débourser le moindre centime.
Test de Max : The Curse of Brotherhood
La guerre des frères
Tout commence lorsque notre héros, Max, rentre chez lui après une journée d’école et découvre que son petit frère Félix est en train de saccager sa chambre et de casser ses jouets. C’en est trop pour Max qui récite une incantation trouvée sur internet dans le but de bannir son petit frère. C’est alors qu’un énorme portail dimensionnel s’ouvre dans la pièce et que Félix est enlevé par une patte immense appartenant à un monstre encore plus grand. Max saute alors à son tour dans cette dimension, bien décidé à ramener son cadet. Une fois de l’autre côté , notre petit héros découvrira que l’infâme Mustachio cherche à s’approprier le corps de Félix afin de prolonger sa propre vie et ainsi régner sur ce monde. Heureusement pour lui, une vielle dame lui apportera assistance et conseil en lui fournissant un marqueur magique qui permet à son porteur de créer ou détruire les éléments. Ce qui lui sera bien utile pour sauver Félix. Le petit Max se retrouve catapulté dans un monde hostile remplit de sables mouvants, de monstres, de gouffres et autres dangers …
Le marqueur, un objet magique
La progression du jeu se fait par tableau en 2D, ce qui n’est pas sans rappeler Heat of Darkness. Dès le début du jeu, Max poursuit le monstre qui a enlevé son frère, cette poursuite fait office de didacticiel. Les actions de base sont vite définies : sauter, courir, ramper ; tout est dans le timing. Un peu après le début du jeu, Max se verra remettre un marqueur magique, qui est le point central du gameplay du jeu et de l’histoire. Grâce à lui, le jeune garçon pourra créer des colonnes de pierres, des branches, des lianes, des courants d’eau ou des boules de feu. Bien sûr, tout ne sera pas accessible dès le départ, il lui faudra trouver des autels sur lesquels le marqueur obtiendra plus de pouvoirs. Le but de l’aventure étant de traverser le monde afin d’arriver jusqu’à la forteresse de Mustachio et ainsi délivrer Félix. Si la progression du titre se fait en 2D et est ponctuée d’énigmes, il y a également des séquences de run où réflexes et timing seront de mise. Dans certains chapitres vous serez poursuivis, il faudra sauter, glisser, créer une colonne pour sauter sur une liane que vous viendrez de créer pour attérir sur une branche qui elle aussi viendra d’être faite. Autant vous dire que rapidité et dextérité sont indispensables. Car Max ne peut pas se défendre par lui même, il devra obligatoirement compter sur les éléments du décors ou sur les éléments créés. A noter également que Max peut mourir indéfiniment, si cela arrive il reviendra au dernier checkpoint, qui, il faut l’avouer, sont assez nombreux.
Une aventure trépidante
Les péripéties de Max s’étendent sur 20 niveaux répartis en 7 chapitres. Chaque chapitre se déroule dans un lieu différent et mettra à profit chaque pouvoirs du marqueur. Tous les environnements sont représentés : désert, foret, caverne, falaises, intérieur d’un volcan, château. Le rendu graphique est à la hauteur,les environnements sont nets, les déplacements de Max et des ennemis sont fluides et l’arrière plan rend l’immersion encore plus prenante. L’histoire bien que simple n’en reste pas moins efficace. Max cherche son frère et il compte bien régler son compte à Mustachio. Pendant sa quête, Max devra détruire les 75 « yeux de Mustachio » qui servent de caméra à ce dernier. Il pourra également récupérer les 12 morceaux d’une amulette jusqu’alors perdue.
Max : The curse of brotherhood est une très bonne surprise. Histoire simple mais efficace, gameplay facile à prendre en main, bonne durée de vie et les graphismes colorés sont fluides et plaisants. On prend plaisir à sortir le jeune héros d’affaire, les phases d’énigmes et de run s’enchaînent parfaitement et sans lassitudes. Les succès sont faisables et vous pourrez attendre les 1000 G en creusant un peu. Le titre étant gratuit pour les membres Gold, vous auriez tort de ne pas le faire.