Nos impressions sur l’Oculus Rift à la Paris Games Week
Un jeu vidéo pas comme les autres
En entrant dans le stand très prisé de cet Oculus Rift, une multitude de bornes se sont présentées à nous, révélant des jeux divers et variés, tous utilisant la technologie de l’Oculus, ce fameux outil de réalité augmentée. En franchissant le stand, il faut tout d’abord s’attendre à être chamboulé. Je ne vous parle pas du gameplay, ni de la qualité des graphismes, mais bel et bien de vos sens qui seront durement mis à l’épreuve pendant les longues minutes de jeu. Arrivé sur le stand, j’ai donc pris place sur un siège baquet formidablement confortable. Casque sur les oreilles, Oculus sur les yeux.
Sans déconner, dès que ce truc bizarre s’est posé sur ma face de mec qui se demande à quoi il est en train de jouer, l’immersion est IMMÉDIATE. Il est très difficile de transmettre ce que l’on ressent lorsque l’on joue à l’Oculus, car ça n’est identique à aucun jeu, c’est nouveau et totalement déroutant.
Trop réaliste
Pour simplifier les choses et pour vous transmettre au mieux mon ressenti, sachez que vous avez l’impression (la qualité graphique en moins) d’être au volant d’un bolide. L’Oculus vissé sur votre tête, vous avez en face de vous la route, le volant modélisé (il y a aussi le vrai volant qui fait office de manette, et vous aurez l’air incroyablement intelligent quand il s’agira de le saisir, car virtuel et réalité ne sont parfois pas parfaitement superposés) ainsi que les vibrations du moteur. Si vous avez le temps de tourner la tête pendant la course, vous remarquerez que TOUT est représenté, vous verrez exactement ce qu’une personne assise et capable de tourner la tête pourrait voir. Virages, collisions, passages de vitesse, tout est formidablement bien retranscrit, si bien que l’on prend réellement peur lorsque l’on fonce sur une voiture qui pile en face de nous. Sans rire, j’ai même failli tomber de mon siège à un moment, tellement l’immersion est importante.

Nous avons donc affaire à un tout nouveau type de jeu vidéo. Même si les graphismes sont loin d’être au rendez-vous (normal, ç’en est à son début) le pari de l’Oculus est gagné, on se plonge littéralement dans le jeu auquel on joue, même si à la fin, on a un peu la tête qui tourne, mais on regrette déjà que ce soit terminé : retour à la réalité, et à ma petite Twingo bleue de 97 de 65 chevaux.