Au début du mois de décembre, la 31ème réunion du Comité International de la Croix Rouge (CICR) a soulevé l’épineuse question du respect de la Convention de Genève dans les jeux de guerre.
Le succès planétaire de Call of Duty MW3 et Battlefield 3 relance une nouvelle fois le débat Ethique VS jeux vidéo. Après les éditeurs eux-mêmes, c’est la Croix Rouge qui planche sur la question et demande aux éditeurs de jeu de censurer les scènes pouvant porter atteinte au droit humanitaire.
Si Activision n’a pas réagi publiquement face à la menace d’un dépôt de plainte à son encontre, le psychanalyste Michael Stora, fervent défenseur de la thérapie comportementale par le jeu vidéo, s’est exprimé publiquement pour rappeler que le jeu vidéo est avant tout un « espace de mise en scène des pulsions agressives ».
Que les accros de FPS se rassurent, dans la mesure où un tel dépôt de plainte a peu de chance d’aboutir dans les faits, la démarche de la Croix Rouge s’apparente davantage à une mise en garde sur le risque de dérives. Des enjeux moraux que les développeurs ont d’ores et déjà intégrés dans certains titres qui pénalisent les actions allant à l’encontre du Droit International Humanitaire (shoot de civils notamment).